Guerre en Ukraine : les Français solidaires
Guerre en Ukraine : les Français solidaires

La guerre en Ukraine préoccupe les Français !

Alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’apprête à entamer de nouvelles négociations avec Vladimir Poutine, la guerre en Ukraine préoccupe les Français.

Tous ont en tête les images de la ville de Marioupol dévastée et de nombreuses inquiétudes s’expriment quant à la possible généralisation de ce conflit qui rebat les cartes de l’équilibre géopolitique mondial.

Toutefois, une étude nationale réalisée par Coachme.fr montre que le sentiment qui domine dans la durée n’est pas la peur mais… la solidarité ! La plateforme a analysé le volume des mots-clés recherchés par les internautes français, sur la base des chiffres statistiques disponibles via Google Trends. Avec un objectif : dégager des tendances fiables et neutres concernant le regard que nos compatriotes portent sur la situation en Ukraine.

Les recommandations gouvernemental pour aider les Ukrainiens : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15542

Des comportements qui évoluent en fonction de l’actualité

Les images diffusées à la télévision et les dates clés du conflit impactent directement les recherches réalisées par les internautes :

• Le 24 février, après l’invasion de Poutine en Ukraine, le mot-clé le plus recherché est “Ukraine”, car les Français ont besoin d’en savoir davantage sur tous les sujets autour de la guerre ;

• Le 8 mars, c’est la requête “don Ukraine” qui domine, parce que les files de personnes fuyant leur pays déclenchent une vive émotion ;

• La recherche autour de la “guerre nucléaire” a duré plus longtemps, avec un pic d’activité enregistré le 27 février ;

• Les combats autour des centrales nucléaires ont provoqué un légitime réflexe de recherche de solutions : le 4 mars, face à l’attaque de Zaporojie, les Français ont voulu trouver des informations sur l’approvisionnement en “iode”. Recherche “Guerre nucléaire” Si le niveau de recherche sur ces différents mots-clés est revenu au même niveau qu’avant le conflit, il y en a un autre qui est encore très actif : “accueil réfugié”. Les requêtes ont littéralement explosé, avec un plateau entre le 1er et le 19 mars. Concrètement, cela signifie que nos compatriotes sont bien décidés à agir face à l’afflux de personnes déplacées : ils veulent savoir comment participer, à leur échelle, pour les accueillir au mieux.

Si le niveau de recherche sur ces différents mots-clés est revenu au même niveau qu’avant le conflit, il y en a un autre qui est encore très actif : “accueil réfugié”.

Les requêtes ont littéralement explosé, avec un plateau entre le 1er et le 19 mars. Concrètement, cela signifie que nos compatriotes sont bien décidés à agir face à l’afflux de personnes déplacées : ils veulent savoir comment participer, à leur échelle, pour les accueillir au mieux.

Les enseignements sur la solidarité des français par département

Selon le volumétrie de recherches de mots-clés tapés sur Google pour « Aide Ukraine », afin de se renseigner sur les modalités pour aider / faire un don pour les civils ukrainiens. Il ressort que les trois départements où la population se sent le plus concernée sont :

  • Plus concernés :
    • 1. Bas-Rhin (100, sur un indice maximum de 100)
    • 2. Gironde (indice 95)
    • 3. Rhône (Indice 93).

A contrario, les départements où la population se sentent la moins concernées sont :

  • Moins concernés :
    • Creuse (indice 36 sur 100)
    • Seine-Saint-Denis (indice 49)
    • Oise (indice 52).

Deux éléments de lecture : le Bas-Rhin est le département géographiquement le plus proche de l’Ukraine, et la Creuse compte l’une des population dont l’âge moyen est l’un des plus élevés de France, probablement moins au fait des recherches Internet. A noter que les grandes métropoles françaises ont des taux de recherche plus élevé que les zones rurales.

Le classement aborde les habitants des départements qui ont fait en moyenne le plus de démarche sur Internet dans le but d’aider le peuple ukrainien.

Les chiffres sont données sous la forme d’un Indice (100 = plus haut % de recherche) et sont proportionnels au nombre d’habitants