Un influenceur ça trompe énormément
Un influenceur ça trompe énormément - Visuel : C’est quoi être influenceur ?”, Okapi n°1081, 1er décembre 2018. Texte : Claire Le Nestour. Illustrations : Manu Boisteau.

Lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs !

Plutôt que de les interdire “Les Influenceurs“, tellement cette appellation est outrancière et nauséabonde, les députés ont voté une proposition de loi visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux.

Portée par les députés Arthur Delaporte (Parti Socialiste) et Stéphane Vojetta (Renaissance), le texte vise avant tout à protéger les consommateurs en régulant l’influence commerciale. Donner une définition légale aux influenceurs, interdirait notamment certaines pratiques, comme la promotion de la chirurgie esthétique, les produits médicamenteux, et les produits contrefaits et illicites, etc…La proposition reste néanmoins économique et se limite à la sphère commerciale, sans prendre en considération tous les méfaits intellectuel de ce genre d’activité !

Comment mieux encadrer et accompagner l’activité des influenceurs ?

La consultation citoyenne ouverte le 9 janvier via la plateforme Make.org, où une douzaine de mesures était soumise à l’avis du public, jusqu’au 31 janvier, pour réguler ce secteur économique. Le grand public s’est fortement mobilisésur cette concertation, et les 12 mesures ont recueilli l’adhésion des participants, ont mis en lumière le sujet et les attentes d’encadrement de cette activité.

Le niveau d’adhésion très élevé, était supérieur à 60%”, indique notamment, Victor Laymand, le directeur des études de Make.org. “La demande d’intervention de l’Etat sur nouvelle activité économique est très forte”, ajoutait le représentant de la civic-tech.

La concertation s’est clôturée le 31 janvier au soir. 19 000 participants ont déposé 4 650 commentaires et près de 78 000 votes sur les 12 mesures proposées. 53,5% des participants estiment que définir l’influenceur ou le créateur de contenu et le rôle de son agent est prioritaire. La protection des consommateurs ayant également provoqué des réactions importantes de la part des contributeurs, quant à la gestion de ces préoccupations. La création d’une équipe de quinze personnes au sein de la Répression des fraudes (DGCCRF), destinée à traiter les signalements des consommateurs, sera  mise en place.

Les influenceurs qui se profilent d’ores et déjà dans le monde du cinéma en tant qu’acteur/actrice, au secours !