Aline Motta, Brésil et Afrique, une Histoire partagée !
Aline Motta, Brésil et Afrique, une Histoire partagée !

La Fondation Dapper vous présente l’exposition d’Aline Motta “Brésil et Afrique, une Histoire partagée qui aborde les conséquences contemporaines de la traite transatlantique et de la colonisation.

La Fondation Dapper consacre à Aline Motta une exposition individuelle abordant les conséquences contemporaines de la traite transatlantique et de la colonisation. Cette exposition présentée sur l’Île de Gorée (Sénégal), lieu hautement symbolique, a été conçue à l’occasion de la biennale de Dakar 2024 qui a été reportée. Quatre espaces de plein air sont investis  : le Débarcadère, la plage principale, les remparts de la grande Esplanade et la place des droits de l’Homme Nelson Mandela.

L’artiste brésilienne dont la démarche allie dimension poétique et recherche documentaire combine images du passé et photographies contemporaines. Se construisent ainsi des narrations visuelles qui renvoient non seulement aux racines familiales d’Aline Motta mais plus largement encore à l’Histoire commune des Afro-descendants.

Les narrations visuelles d’Aline Motta, présentées par Dapper, disent, dans une dimension quasi psychanalytique, les liens familiaux et les racines de l’artiste brésilienne abordés à travers le prisme de la résistance au passé colonial. Elles renvoient aussi, plus largement, à l’histoire commune de toute une diaspora afrodescendante et des autres « parties prenantes » de la traite, nous invitant tous à réfléchir sur notre identité, sur notre relation au passé et au monde d’aujourd’hui pour se (re)construire, autrement.

Aline Motta est une artiste visuelle brésilienne née à Niteroí (Brésil). Elle s’intéresse particulièrement aux répercussions sur la société actuelle de la traite transatlantique, de la colonisation et du « blanchissement » (branqueamento) en résultant.

Présentée au Débarcadère : trilogie formée par les séries Si la mer avait des balcons, Ponts au-dessus de l’Abîme et (Autres) Fondations. Dans ses images poétiques, Aline Motta intègre de façon presque rituelle des portraits et des actes de naissance de personnes d’ascendance africaine. D’autres clichés interrogent subtilement sur l’identité de l’artiste (noire au Brésil, blanche au Nigeria) et de tous les autres Afro-descendants ainsi que sur les liens qui perdurent entre Afrique, Europe et Amérique. Dans ce travail réalisé sur les trois continents, l’eau, symbole des connexions transatlantiques et de guérison, est omniprésente.

Présentées sur l’Esplanade et sur la place des droits de l’Homme Nelson Mandela : photographie monumentale et installation in situ, Fille Naturelle. Ces compositions photographiques ont été réalisées au Brésil, dans la plantation où l’arrière-arrière-grandmère de l’artiste aurait été esclavisée. Elles combinent images historiques et contemporaines prises dans un même lieu pour créer un dialogue entre les époques ; mêlent réel et imaginaire pour combler les lacunes de l’histoire fragmentée de son ancêtre et, par extension, de l’Histoire des Afro-descendants.

Présenté sur la plage principale : un extrait d’un poème tiré de la série Si la mer avait des balcons. Il incite à renforcer les liens post-coloniaux entre des nations qui partagent une Histoire commune afin de ne pas oublier et de (se) reconstruire, ensemble.

Aline Motta est une artiste visuelle brésilienne née à Niteroí (Brésil). Elle s’intéresse particulièrement aux répercussions sur la société actuelle de la traite transatlantique, de la colonisation et du « blanchissement » (branqueamento) en résultant.

Les œuvres sélectionnées par Aude Leveau Mac Elhone, nous invitent à réfléchir à nos identités multiples, à notre relation au passé et notre présence dans le monde d’aujourd’hui.

Se o mar tivesse varandasvideoinstalação em 2 canais, 09:11 série de fotografias 2017
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