Haerizadeh, Haerizadeh et Hesam Rahmanian au cccod - Photo by Jean Marc Lebeaupin

Rokni Haerizadeh, Ramin Haerizadeh, et Hesam Rahmanian, puisant dans leurs souvenirs communs de la guerre Iran-Irak, les 3 hommes ont conçu l’exposition “Le diwan du démon“.

Au moins 883 personnes exécutées dans le monde en 2022, un record depuis 2017, selon Amnesty International. « Le nombre d’exécutions enregistrées en 2022 a atteint son plus haut niveau depuis cinq ans, les principaux pays à l’origine de ce record, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, s’étant livrés à une frénésie meurtrière », dénonce Amnesty International. En Iran, ce chiffre a atteint 576 en 2022 contre 314 en 2021.

Rokni Haerizadeh (né en 1978 à Téhéran), Ramin Haerizadeh (né en 1975 à Téhéran) et Hesam Rahmanian (né en 1980 à Knoxville) vivent et travaillent ensemble depuis 2009. Puisant dans leurs souvenirs communs de la guerre Iran-Irak, les 3 hommes ont conçu l’exposition “Le diwan du démon“, comme un grand paysage irrigué de réflexions sur la marche du monde et les conflits qui le frappent, sur les blessures infligées aux êtres et à la terre, mais aussi sur les forces de régénérescence trouvées dans les rencontres, l’imaginaire, la poésie ou la danse. “L’exil est important pour eux, surtout quand une perte de sens survient en plus d’une délocalisation“. “Ce qui est incompréhensible entre en l’exil” ont-ils dit. “Les artistes s’exilent quand leur travail est perdu ou reste méconnu. Les mouvements s’exilent, les gestes aussi.”

Leur travail se développe en permanence sur des œuvres basées sur l’énergie collective et le partage, sur la beauté du geste ! Leurs créations associent passion et émotion, mélangeant peinture, sculpture, collage et  parfois raccommodage, la vidéo ou la poésie, pour que celle-ci voyagent durablement, entre les époques, les cultures et les nations. Les RRH comme ils se font appeler vivent et travaillent ensemble a Dubaï depuis 2009. Souvent ils collaborent avec leurs amis, les artistes ou les artisans a pour décrire notamment la dure réalité de nos vies où l’actualité des jours leurs apportent leurs sujet en devenir, leurs “pains quotidiens”.

le diwan du démon au cccod
  • Exposition en co-production avec la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc, Grand Paris.
  • Avec le soutien de Snow Fei Nan Li, collectionneuse, mécène. Shanghai, Chine, et de Jean-Marc Decrop, Hong Kong.
  • En collaboration avec : Julie Becton Gillum, Kiori Kawai, Mandana Mohit, Sohrab Mahdavi, Pirouz Taji
  • Avec la participation de : Aslon Arfa, Nazli Ghassemi, Homa Farly, Christopher Lord, Minnie McIntyre, Mohammed Rahis Mollah, Jaleh Shaditalab