Visa pour l'image 2022
Visa pour l'image 2022

Festival Visa pour l’image : L’importance de la liberté de la presse et les risques encourus par ceux qui font l’information !

L’un des thèmes abordés par la 34e édition du Festival Visa pour l’image du 27 août au 11 septembre prochain à Perpignan, sera notamment et bien sûr, consacré à la guerre en Ukraine. Une compilation des photos sélectionnée, et comme celui de Mstyslav Chernov et de Evgeniy Maloletka. de l’agence Associated Press, les derniers reporters dans l’enfer du blocus de Marioupol, et le temps forts du festival, avec leur conférence.

Il y a une exposition qui s’est imposée, c’est Maloletka/Chernov. Les deux journalistes d’Associated Press qui ont été les derniers à être exfiltrés de Marioupol, qui étaient réfugiés à l’hôpital de Marioupol et exfiltrés par les toubibs de l’hôpital. Ils leurs ont dit : “on ne veut pas que vous vous fassiez prendre parce qu’ils vont vous torturer pour dire que vous avez menti”. Pour moi, c’est le coup journalistique de l’année et je suis fier de pouvoir les accueillir ici pour qu’ils nous racontent le calvaire de Marioupol“, explique Jean-François Leroy, fondateur du festival.

Un festival fait pour montrer l’actualité du monde, et comme tous les ans, c’est aussi une sélection des meilleurs sujets photojournalistiques venus du monde entier. La communauté de Visa rendra hommage aux nombreux journalistes morts au combat ; en Ukraine principalement, au Mexique ou en Israël. De continuer à affirmer l’importance de la liberté de la presse et les risques encourus par les ceux qui font l’information

Parmi les 25 expositions, celle d’Andrew Quilty, photographe australien qui vit à Kaboul depuis 2013, qui montre la vie des Afghans avant et après le retour des Talibans à Kaboul. Le travail de Jean-Claude Coutausse. Ce journaliste indépendant qui couvre la politique française. Les le photographies de Paolo Woods qui a parcouru avec Arnaud Robert le monde à la recherche des Happy Pills. Les images de Françoise Huguier avec « Toute » en retrait, Acacia Johnson et sa série consacrée aux femmes pilotes. Siegfried Modola qui nous rapporte l’horreur dont sont victimes les familles de civiles en Birmanie. Le travail de Valerio Bispuri qui met en lumière la violence dont sont victimes en Afrique les personnes atteintes de troubles mentaux. Tamara Saade sur le Liban à bout de souffle. Sabiha Çimen avec le quotidien des jeunes filles d’une école coranique turque. George Steinmetz qui dans de 9 pays et pendant 6 ans a travaillé sur la violence de la surpêche. Alexis Rosefeld, un travail consacré à la protection de la biodiversité.

La 34e édition du Festival International du Photojournalisme, vous propose pendant 15 jours, de découvrir des sujets d’actualités, de documentaires du monde entier mais pas que !

Visa pour l’Image c’est :

  • 25 expositions en centre ville de Perpignan et en ligne sur le site Internet du festival
  • 6 soirées de projection au Campo Santo
  • Des remises de 7 Visa d’or, 3 Bourses et 5 Prix
  • Des rencontres avec les photographes exposants
  • Des conférences
  • Des lectures de Portfolios
  • Des projections d’Arte Reportage et les grands reportages d’actualités
  • La Librairie Sauramps présentera de nombreuses signatures de livres
  • L’Institut Jean Vigo présentera le travail des lauréats des Bourses Canon du documentaire vidéo court-métrage et les reportages des nommés du Visa d’or de l’information numérique franceinfo.
  • 2 semaines réservées aux groupes scolaires

Et Visa pour l’Image est entièrement gratuit ! https://www.visapourlimage.com/