Emmanuel Macron, Nuit debout, Panama, Prostitution, etc… dans la revue de presse

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Emmanuel Macron
Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, lance son mouvement politique : “En Marche !”

“Le nom de ce nouveau mouvement, c’est ‘En Marche !’. Je ne sais pas si ça va réussir.” Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a dévoilé un nouveau mouvement politique, lors d’une rencontre publique à Amiens (Somme), mercredi 6 avril. “J’ai associé beaucoup de gens et j’ai décidé qu’on allait créer un mouvement politique nouveau”, a-t-il ajouté. C’est un mouvement politique qui ne sera pas à droite, pas à gauche.”

Selon France 2, le ministre a prévenu François Hollande de son initiative de créer un nouveau mouvement politique. L’Elysée a donné son accord, gageant de la fidélité de l’homme. Mais si François Hollande venait à jeter l’éponge, alors Emmanuel Macron pourrait être celui qui incarnerait “le renouveau politique”, selon un de ses proches cité par France 2. Emmanuel Macron, qui n’a pas sa carte au Parti socialiste, a précisé vouloir un « mouvement ouvert » auquel il serait possible d’adhérer tout en restant adhérant d’un « autre parti républicain ». « Je suis d’un gouvernement de gauche et je l’assume totalement avec les valeurs auxquelles je crois et ce qui me caractérise. Mais je veux travailler avec des gens qui se sentent aujourd’hui à droite, aussi », a souligné l’ancien banquier.  Après avoir assuré en mars soutenir le Président, il a confié, à Amiens, lors de l’annonce de la création de son mouvement, qu’une candidature l’année prochaine n’était pas sa « priorité aujourd’hui ». En janvier, un sondage révélait qu’il bénéficiait des faveurs des Français.

Nuit debout : la soirée où des manifestants ont érigé des barricades à Paris

Depuis une semaine les mêmes mots reviennent sur la place de la République. «Ici, on est vraiment libre», explique Sarah, 20 ans, étudiante à l’école du Louvre. Lydia, traductrice au chômage de 36 ans, a l’impression de voir les gens «prendre vraiment les choses en main, en testant, en se faisant confiance». Les participants, plutôt jeunes, s’accordent : le «système électoral», la «politique politicienne», «les partis» ne les représentent plus. Ils ont soif d’autre chose, «d’horizontalité». Les débats de plusieurs heures, ils en redemandent. «Ici, même les gens qui ne sont pas à l’aise à l’oral se sentent écoutés», salue Thibaut. Une barricade en plein cœur du quartier latin. La scène qui s’est jouée mardi 5 avril dans la nuit sur le boulevard Saint-Germain, à Paris, a dû réveiller quelques souvenirs de Mai-68. Plusieurs centaines d’étudiants et de lycéens, issus du mouvement Nuit Debout lancé par les opposants à la loi El Khomri, ont bloqué quelques instants la circulation, à l’entrée de la place Maubert, aux cris de “libérez nos camarades”.

Qui est Frédéric Lordon, l’économiste qui séduit le mouvement Nuit debout ?

“Il est possible qu’on soit en train de faire quelque chose, déclare-t-il d’une voix éraillée, une feuille de notes à la main. Nous sommes rassemblés ce soir pour imaginer la catastrophe, apportons-leur la catastrophe !” clame-t-il, sous les approbations de la foule. En quelques jours, l’économiste philosophe est devenu la voix remarquée des Nuits debout. Mais impossible d’en discuter avec lui. Réfractaire aux “médias dominants”, le chercheur a “une sainte détestation” du genre portrait, qu’il trouve affligé de “tares intrinsèques définitives”. Francetv info a tenté à plusieurs reprises de le rencontrer, en vain.

Non, les Américains n’ont pas été oubliés par l’enquête sur les “Panama Papers”

France, Russie, Botswana, Qatar… Sur son site, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) liste les pays de résidence des personnalités dont les noms sont cités dans le scandale des “Panama Papers”. Ces documents confidentiels, dévoilés dimanche 3 avril, proviennent d’un cabinet panaméen spécialisé dans la création de sociétés offshore à des possibles fins de fraude fiscale. Un pays frappe par son absence : les Etats-Unis.

Prostitution : la pénalisation des clients définitivement votée au Parlement

Après deux ans et demi de débats houleux, l’Assemblée nationale a mis fin au feuilleton législatif, mercredi 6 avril. La proposition de loi socialiste prévoyant la pénalisation des clients de prostitués a été définitivement adoptée. En cas de flagrant délit, les clients recevront une contravention de 1 500 euros, voire de 3 500 euros en cas de récidive, avec inscription au casier judiciaire. Le texte supprime par ailleurs le délit de racolage, que la droite avait réintroduit en 2003. Certaines associations réclamant l’abolition de la prostitution sont favorables à la pénalisation des clients. Mais la plupart des associations de prostituées y sont hostiles, estimant que cette loi va les conduire vers la clandestinité et les fragiliser davantage.Quelque 150 prostitués ont en ainsi manifesté leur colère devant l’Assemblée nationale avant le vote.

Source : francetv info, le Monde, France 2, Libération

Photo : http://www.gouvernement.fr/ministre/emmanuel-macron