fête des lumières 2018
fête des lumières 2018

Lyon est l’une des rares villes en France à disposer d’un service municipal dédié à l’éclairage urbain. Lyon ville Lumière, ville de la Fête des Lumières !

Lyon ville lumière, ville de la fête des Lumières et pourrait-on presque dire la ville des frères Lumières. Lyon est également l’une des rares villes en France à disposer d’un service municipal dédié à l’éclairage urbain.

Pionnière en matière d’éclairage public, Lyon initie dès 1989 un Plan Lumière. Si, dans sa première phase, cette initiative a permis l’illumination pérenne de 250 sites prestigieux, la seconde, lancée en 2005, s’est attachée à penser la ville et la lumière autrement, en structurant notamment sa réflexion sur l’évolution de l’éclairage fonctionnel.

On ne fait plus de rénovation dans la ville de Lyon sans passer par des concepteurs lumière” explique Thierry Marsick le Directeur de l’Eclairage Public de la Ville de Lyon. A Lyon tout ou presque est éclairé, les collines, les fleuves, les berges, les ponts qui ont une place importante dans l’écriture de l’histoire lyonnaise, les édifices, les grands axes de circulation, mais aussi tout le patrimoine de l’agglomération.

Gérard Collomb

Pour Gérard Collomb la lumière valorise les quartiers, c’est une autre façon d’afficher une autre image de la ville. “Lyon a été la première ville européenne à se lancer dans la découverte de son espace urbain par la mise en lumière de son patrimoine.” précise notamment le maire de la ville. “Ce que l’on voit le jour pourquoi nous ne le verrions pas la nuit. C’est la question que Lyon s’est posée et qui est à l’origine du “plan lumière” de 1989.

Chaque année, notamment et par exemple, les équipes de la Direction de l’Eclairage Urbain de la Ville “gélatinent” entre 1 200 et 1 400 lampadaires dans les rues de Lyon. L’idée est née en 2005 dans le but de créer un véritable fil rouge entre les installations.

Comme l’explique Jérôme Donna, éclairagiste et concepteur lumière : “Abaisser le niveau de luminosité des lampadaires permet de faire ressortir les œuvres. C’est aussi le moyen de créer une ambiance chromatique spéciale dans les rues et d’annoncer l’arrivée de la Fête“.

Lyon a vu se développer un véritable écosystème autour de la thématique lumière. En effet, dès 2002, se crée LUCI, premier réseau international des villes lumière, il rassemble à ce jour près de 70 villes et des professionnels de tous pays.

En 2008, le Cluster Lumière, réseau de compétences de la filière éclairage, a vu le jour. Cette association rassemble aujourd’hui plus de 170 entreprises, laboratoires et centres de recherche. Elle a, par ailleurs, initié le premier Campus Lumière en France dédié à la filière éclairage.

Enfin, le Hub LUMEN Cité de la Lumière, situé au cœur du nouveau quartier de la Confluence, rassemblera à l’horizon 2020, les acteurs de la lumière pour favoriser la synergie des compétences scientifiques, techniques, culturelles et sociétales de tous les acteurs du réseau. Lyon s’est imposée comme une pionnière en matière de mise en lumière durable.

La lumière en chiffres
  • 370 sites mis en lumière depuis 1989
  • 1 000 points lumineux créés en moyenne par an
  • 33% de baisse de la consommation d’électricité depuis 2001 (13,5 millions de kWh)
  • 650 000kWh d’économie d’énergie par an
  • 76 805lampes pour 27,3 millions de kWh
La Fête des Lumières

La Fête des Lumières tire son histoire d’un événement datant d’il y a plus d’un siècle et demi. Alors que le 8 septembre 1852 devait être inaugurée une statue de la Vierge sur la colline de Fourvière, des intempéries obligent les autorités de l’époque à repousser l’événement au 8 décembre de cette même année. Mais la pluie, ce jour-là, menace à nouveau de reporter les festivités du soir.

Désireux de malgré tout pouvoir vivre ensemble un temps de communion populaire, les Lyonnais disposent spontanément, à la nuit tombée, des lumignons au bord de leurs fenêtres… Le 8 décembre est né.

Du 6 au 9 décembre 2018, la Fête des Lumières transforme Lyon en un immense théâtre à ciel ouvert, où plus de 80 créations lumière vont faire vivre aux visiteurs une expérience unique. Elle est devenue un événement de référence dans le monde des spectacles de la lumière.

Les Lumignons du Cœur

Les Lumignons du Cœur investissent cette année la place Sathonay, transformée pour l’occasion en un écrin de lumière. Telle une énorme boîte rayonnante vers laquelle le public est irrésistiblement attiré, l’installation recouvre tout le périmètre de la place d’un maillage de lumières.

Des centaines de guirlandes seront nécessaires pour la réalisation de ce projet. 20 000 lumignons vont s’illuminer autour de la statue d’Hippolyte Blandan dont la lueur des flammes va se refléter sur les quelques 150 miroirs disposés tel un géant bouquet autour de l’édifice.

Tout autour de ce chapiteau virtuel, 5 000 lumignons électriques vont également distiller leur douce lumière, alors que les façades des bâtiments seront, quant à elles, illuminées de bleu. Une piste aux étoiles lumineuses pour valoriser, pendant 4 soirées, l’association docteur CLOWN, bénéficiaire des Lumignons du Cœur cette année.

Au  programme :
  • Parc de la Tête d’Or, « Présages », Marie-Jeanne Gauthé et Géraud Périole, promeneurs d’oiseaux
  • Place Bellecour — Dialogue entre Louis XIV et « Les Anooki » devenus Bibendum de Moetu
  • Batlle et David Passegan
  • Place Louis Pradel, « Abyss », Nicolas Paolozzi
  • Hôtel de Ville, « Tricolore » par Ralf Lottig
  • Place des Terreaux, « Pavillon » par Sébastien Lefèvre
  • Musée des Beaux-Arts, « Keys of Light » par Mr.Beam
  • Théâtre des Célestins, « Cells » par Helen Eastwood et Laurent Brun
  • Rue de la République, « Les amours en cage » par Christophe Martine
  • République Grolée-Carnot, « Tisseur de vœux » par Jaffa Lam
  • Fontaine des Jacobins, « You and the night », David Udovtsch
  • Place de la République, « Big tree » par Jacques Rival
  • Cathédrale Saint Jean — « Pigments de lumière » par Carole Purnelle et Nuno Maya
  • Colline de Fourvière depuis les quais de Saône, « Reflets » par Damien Fontaine
  • Place Antonin Poncet — « Wish blow », Helen Eastwood et Laurent Brun

Pour votre information : Dans la mesure du possible et si vous pouvez évitez le samedi soir, beaucoup de monde. Préférez jeudi. Dimanche est le meilleur, la majorité des visiteurs repartie.

Le site de la Fête des Lumières : http://www.fetedeslumieres.lyon.fr/fr

Lyon ville culturelle

Lyon est la 2ème ville culturelle de France selon le Journal des Arts, juste après Paris. La vie culturelle de la ville est aussi rythmée par plus de 21 000 évènements tout au long de l’année. Capitale historique de la soie et berceau du cinéma avec l’Institut Lumière et festival éponyme, Lyon vit au rythme des événements, comme la Biennale de la danse, Les Nuits Sonores, Quais du Polar…

Avec plus de 20 musées, l’offre culturelle est très riche. Le musée de Beaux-Arts présente d’ailleurs du 1er décembre 2018 au 4 mars 2019 une exposition sur le destin singulier de l’empereur Claude. Le musée des Confluences nous plonge quant à lui jusqu’au 24 mars dans l’univers d’Hugo Pratt, créateur du marin romantique Corto Maltese.

Du côté de la Cité Internationale, le Musée d’Art Contemporain présente jusqu’au 6 janvier une rétrospective du sculpteur plasticien Bernar Venet. Une exposition de plus de 170 œuvres retraçant, de 1959 à 2019, 60 années de création.

Pour les enfants, le parc de miniatures animées Mini World Lyon restitue, sur 3 000 m², des univers à l’échelle 1/87, dont la cité des Gones et sa Fête des Lumières. Vous pouvez découvrir aussi le Nouvel Institut franco-chinois, la 1ère université chinoise hors de Chine qui a accueilli 470 étudiants entre 1921 et 1946.

Photos : Jean Marc Lebeaupin pour artsixMic

Lyon ville Lumière, ville de la Fête des Lumières