Le 3 mai est la Journée mondiale de la liberté de la presse

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Liberté de la presse en 2019
Liberté de la presse en 2019

Journée internationale de la liberté de la presse : Inauguration d’une place en hommage à Ghislaine Dupont, Claude Verlon, et Camille Lepage, journalistes tués pour la liberté d’informer.

Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993. La 26ème célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse est organisée conjointement par l’UNESCO, le gouvernement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie et la Commission de l’Union africaine. La manifestation principale aura lieu à Addis-Abeba, du 1er au 3 mai, au siège de l’Union africaine. Le thème de cette année « Médias pour la démocratie: le journalisme et les élections en période de désinformation », aborde les défis actuels auxquels les médias sont confrontés lors des élections, ainsi que le potentiel des médias pour soutenir les processus de paix et de réconciliation.

La liberté de la presse est la pierre angulaire des sociétés démocratiques. Tous les États, toutes les nations, se fortifient par l’information, le débat et la confrontation des points de vue. À l’heure de la multiplication de discours de défiance et de délégitimation de la presse et du travail journalistique, il est primordial que la liberté d’opinion soit garantie par l’échange libre des idées et des informations fondées sur des vérités factuelles. Cette 26e célébration a pour thème « les médias pour la démocratie : journalisme et élections en temps de désinformation “. Audrey Azoulay, Directrice générale, Journée mondiale de la liberté de la presse

Les journalistes du Myanmar Kyaw Soe Oo et Wa Lone sont les lauréats conjoints 2019 du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano, après recommandation par un jury international de professionnels des médias. Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano sera décerné par l’UNESCO le 2 mai à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Célébrée cette année en Ethiopie, elle aura pour thème : « Les médias pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation ».

Toutes les informations sur :
https://fr.unesco.org/commemorations/worldpressfreedomday

Journée internationale de la liberté de la presse : Inauguration d’une place en hommage à Ghislaine Dupont, Claude Verlon, et Camille Lepage, journalistes tués pour la liberté d’informer.

La liberté de la presse et la liberté d’expression sont au premier rang des priorités politiques et démocratiques de la Ville de Paris, qui rappelle son attachement inconditionnel à la liberté de la presse, en inscrivant dans l’espace public parisien les noms de journalistes tués pour la liberté d’informer : Ghislaine Dupont, Claude Verlon, journalistes à RFI tués au Mali en 2013 et Camille Lepage, journaliste et photographe free-lance tuée en Centrafrique en 2014.

Située à l’intersection des rues d’Aboukir, du Louvre et Montmartre, la place Ghislaine Dupont – Claude Verlon – Camille Lepage sera inaugurée ce vendredi 3 mai, par Hélène Bidard, Adjointe à la Maire de Paris, chargée de l’égalité femmes-hommes, de la lutte contre les discriminations et des droits humains et Jacques Boutault, Maire du 2ème.

Inauguration de l’exposition « D’ici », coproduite par l’Agence Magnum Photos et la Maison des journalistes sur les grilles de l’Hôtel de Ville

Hélène Bidard inaugurera ensuite l’exposition « D’ici » sur les grilles de l’Hôtel de Ville. A travers ce projet, huit journalistes exilés et huit photographes de l’agence Magnum Photos, ont croisé en binôme leurs regards pour raconter des expériences très personnelles autour des notions d’exil, d’accueil, de répression, de résistance, de succès ou d’échec. Il s’agit de redonner un espace d’expression aux journalistes exilés pour qu’ils puissent à nouveau écrire, informer et dénoncer.

Plus de 300 journalistes dénoncent les violences policières

Selon l’association Reporters sans frontières, près de 90 journalistes ont été victimes de violences policières depuis le début du mouvement des “gilets jaunes“. Les reporters et photographes indépendants figurent en première ligne dans les manifestations.

Dans son rapport de mars 2019, Michelle Bachelet, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, rappelle la France à l’ordre. Elle dénonce l’usage excessif de la force, notamment des lanceurs LBD 40 lors des manifestations des “gilets jaunes”. Amnesty International et Reporters sans frontières (RSF) dénoncent les violences policières contre la presse. David Dufresne décompte au moins 85 agressions visant spécifiquement les journalistes parmi les 698 signalements qu’il a recensés depuis le début du mouvement des “gilets jaunes”.

La multiplication des violences policières envers les journalistes est tout simplement glaçante, déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Il est particulièrement inquiétant de voir la liberté d’informer ainsi foulée au pied par les forces de l’ordre. A la veille de nouvelles manifestations, nous appelons au respect des règles élémentaires de liberté de la presse.

Les dernières violences contre les journalistes sont survenues quelques jours après la publication du Classement mondial de la liberté de la presse 2019 de RSF, dans lequel la France occupe désormais la 32e place sur 180 pays.

Lire : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/tribune-nous-assistons-a-une-volonte-deliberee-de-nous-empecher-de-travailler-plus-de-300-journalistes-denoncent-les-violences-policieres_3416561.html