Guillaume de Sardes - Sans titre de la série Avalanche - 30 x 40 cm - Inkjet Print éd. 1/7

Pour Guillaume de Sardes, ses histoires d’amour, d’admiration et d’inspiration, vécues dans la réalité avec des femmes, dans la virtualité avec des auteurs, des artistes, valent autant si ce n’est plus dans la représentation qu’il en donne qu’en elles-mêmes.

Photographe amoureux, vidéaste parfois transgressif, réalisateur de rêve, écrivain publié chez Grasset et Gallimard, chroniqueur d’art international, rédacteur de Prussian Blue, organisateur de festivals de photographie, spécialiste raffiné des ballets russes, traducteur des mémoires de Diaghilev… : Guillaume de Sardes, classique forever!

Pour Guillaume de Sardes, ses histoires d’amour, d’admiration et d’inspiration, vécues dans la réalité avec des femmes, dans la virtualité avec des auteurs, des artistes, valent autant si ce n’est plus dans la représentation qu’il en donne qu’en elles-mêmes. Et pour le photographe, cette représentation ne peut se faire qu’ailleurs. À Paris, je ne l’ai jamais vu avec son appareil photo. Il semble ne faire des images que dans ces parenthèses bienvenues que les voyages ouvrent dans notre quotidien. Alors la fiction peut commencer : « J’ai l’impression de prolonger l’instant amoureux en le faisant entrer dans la fiction ». Et cette fiction s’inscrit dans une géographie amoureuse spécifique à chaque fois, du Liban à la Lituanie, de Naples à Moscou… Pour l’artiste, la réalité n’est vraiment désirable que si elle est aussi un territoire de fiction, ouvert sur l’ailleurs, propice à la métamorphose.

Guillaume de Sardes s’attache aussi à restituer à la photographie quelque chose de l’intellectualité littéraire propre à la peinture classique. Il se situe dans la ligne très française, très classique, des écrivains-photographes – et des écrivains réalisateurs. Barbara Polla

Guillaume de Sardes actuellement à la galerie Analix Forever, dans l’exposition la Puissance et la Grâce et sur le blog https://analixforever.com/ ce mercredi, jeudi et vendredi.

Guillaume de Sardes : Classique forever !