Travaux de restauration à Phnom Bakheng, Siem Reap, Cambodge. © WMF
Travaux de restauration à Phnom Bakheng, Siem Reap, Cambodge. © WMF

À Angkor, le World Monuments Fund achève la restauration de 3 temples et en confie la préservation future aux autorités cambodgiennes.

Construit par l’Empire khmer, Angkor est considéré par l’UNESCO comme l’un des sites archéologiques les plus importants d’Asie du Sud-Est, et étroitement lié aux traditions hindoues et bouddhiques de la région. Pendant la période coloniale française, au début des années 1900, un intérêt renouvelé aboutit à la création d’une commission pour la restauration des temples à des fins touristiques. Ces efforts s’intensifièrent lorsque le gouvernement cambodgien évolua vers une monarchie constitutionnelle limitée. Dans les années 1970, la guerre civile cambodgienne interrompit les chantiers, et nombre de professionnels mobilisés sur le parc archéologique d’Angkor moururent ou furent contraints de fuir le régime des Khmers rouges. L’engagement du World Monuments Fund (WMF) à Angkor, a commencé en 1989 par une mission de terrain pour examiner l’état des temples. À la demande du roi Norodom Sihanouk, un partenariat fut noué pour créer un programme complet de conservation et de formation, en complément des efforts de l’Université royale des Beaux-Arts du Cambodge (RUBA) qui venait de rouvrir ses portes.

Le World Monuments Fund achève la restauration de 3 temples et en confie la préservation future aux autorités cambodgiennes

Le World Monuments Fund à annoncé hier,  confier à APSARA, l’autorité nationale cambodgienne pour la protection et la gestion d’Angkor, la préservation de trois sites du parc archéologique d’Angkor, où il était engagé depuis 1989. Cet événement ouvre un nouveau chapitre de l’histoire de Ta Som, de Preah Khan et de la galerie du Barattage de la Mer de lait à Angkor Vat, dont APSARA reprend désormais en main la conservation.

« Cette étape est un moment historique pour Angkor », a déclaré Bénédicte de Montlaur, Présidente et CEO du World Monuments Fund. « Au début du projet en 1989, une intervention internationale était nécessaire pour aider à redévelopper les compétences des restaurateurs locaux et mener à bien les travaux nécessaires. Année après année, le WMF s’est de moins en moins appuyé sur l’expertise extra-cambodgienne, et nous sommes ravis qu’APSARA reprenne désormais la responsabilité pleine et entière de la conservation et de l’entretien au quotidien de ces trois sites ».