Végétal – L’École de la Beauté
Végétal – L’École de la Beauté

Les Beaux-Arts de Paris et la Maison Chaumet présentent :  Végétal – L’École de la beauté.

Conçue à la façon d’un herbier composé à partir des espèces présentes dans les créations de Chaumet, l’exposition « Végétal – L’École de la Beauté », du 16 juin au 4 septembre 2022,  réunit différents « univers-paysages » – la grotte, la forêt, l’estran, la roselière, l’ager, l’hortus, mille-fleurs – répartis entre les salles Melpomène et Foch, le hall et l’escalier du Palais les Beaux-Arts de Paris.

En croisant les époques, les visions et les supports, l’exposition met en dialogue 400 œuvres au fil d’un parcours affranchi de toute chronologie qui permet au visiteur de déambuler librement dans les sept univers inspirés de biotopes existants. Cette scénographie compte près de 80 objets joailliers, pour la plupart issus du vaste patrimoine de Chaumet, ainsi que des pièces scientifiques, des dessins, peintures, sculptures, céramiques, textiles, photographies, objets d’art décoratif ou mobilier.

Au fil des chapitres, tout un monde sensible s’ouvre au regard tandis que le visiteur renoue avec les outils du botaniste : l’œil, le savoir et la mémoire. On passe d’un paysage à l’autre, allant du relevé d’une fresque pariétale réalisée entre 3 000 et 900 av. J.-C. à une forêt de carton d’Éva Jospin.

L’exposition interroge la notion de temps : celui de l’observation qui conduit à connaître puis reconnaître et nommer les espèces, le temps long de la création et les multiples échos des représentations végétales à travers les siècles. Les rapports d’échelle des motifs favorisent par ailleurs une pluralité de lectures.

Plus de 90 prêteurs, français et étrangers, incluant musées, fondations, galeries et collectionneurs privés se sont mobilisés, parmi eux : le Muséum national d’histoire naturelle, les musées d’Orsay et du Louvre, l’Institut de France, le Victoria and Albert Museum, les Pistoia Musei, le musée de l’École de Nancy, les Royal Botanic Gardens de Kew, la Kunsthalle de Hambourg, la Albion Art Collection de Tokyo.

Les « univers-paysages » de l’exposition :

La grotte

Le visiteur est accueilli par un relevé de fresque pariétale effectué par André Vila dans l’oued Djerat. Les palmiers que l’on y découvre annoncent la figure centrale et matricielle de l’arbre.

La forêt

Chêne, noisetier, laurier, mais aussi lierre, houx, gui et fougère… L’attention du visiteur est guidée vers les bourgeons, les écorces et les racines propres à chaque espèce.

L’estran

Les plantes terrestres trouvent leurs origines dans la mer où la vie est née il y a environ 3 milliards d’années. Laissé sur le sable par la marée descendante, un extraordinaire amoncellement d’organismes et de formes de vie se dévoile.

La roselière

Les roseaux ourlent les étangs et s’étendent jusqu’à l’horizon. Objet de méfiance, les eaux calmes sont pourtant des concentrés de vie végétale et animale. Les embardées vrombissantes des libellules, les chants envoûtants des oiseaux, l’éclair bleu du martin-pêcheur offrent à l’observateur attentif un spectacle incessant et éphémère.

L’ager

Lors de l’invention de l’agriculture il y a 10 000 ans, les céréales – et avant tout le blé, symbole d’abondance, de fertilité et de richesse – furent les premières plantes à être domestiquées. Carottes sauvages, chardons et trèfles des prairies longent les champs de céréales. Non loin, le jardin potager accueille courges, vignes et autres espèces nourricières.

L’hortus

Apparues dans l’histoire évolutive des plantes il y a plus de 200 millions d’années, les fleurs ont été transposées dans tous les registres de représentations. L’humain s’est passionné pour la fleur, au point d’en oublier la plante avec ses racines, ses feuilles, ses branches, ses bourgeons.

Mille-fleurs

Dédié aux mille-fleurs, cet univers évoque un regard contemporain sur le monde vivant. Composées des différentes espèces végétales que le visiteur a observées durant sa déambulation, les deux toiles d’Arcimboldo, Le Printemps et L’Été, sont les seules œuvres de l’exposition montrant une représentation humaine. Elles invitent à questionner la relation de dépendance entre humain et non-humain.

Un livre accompagne l’exposition. Il réunit des contributions de la poétesse américano-libanaise Etel Adnan, disparue en novembre 2021, du philosophe Emanuele Coccia, d’Estelle Zhong Mengual, historienne de l’art, d’Alice Thomine-Berrada, archiviste-paléographe, conservatrice aux Beaux-Arts et de l’écrivaine Filipa Ramos. Des photos exclusives signées Julien Claessens et Thomas Deschamps présentent les créations joaillières Chaumet sous un nouveau regard. Le commissariat de l’exposition « Végétal – l’École de la Beauté » a été confié au botaniste Marc Jeanson.

Végétal – L’École de la beauté
Exposition du 16 juin au 4 septembre 2022

Les Beaux-Arts de Paris
13, quai Malaquais
75006 Paris

https://www.beauxartsparis.fr/fr

Réservation disponible sur www.chaumet.com