Avec humour et légèreté, Les femmes Goldoni brosse le portrait de trois de ses actrices sous l’influence de La locandiera, tout en s’inscrivant dans la grande tradition de la comédie de caractère.
Avec humour et légèreté, Les femmes Goldoni brosse le portrait de trois de ses actrices sous l’influence de La locandiera, tout en s’inscrivant dans la grande tradition de la comédie de caractère. En 1793, au quartier des Halles, deux actrices vénitiennes de Carlo Goldoni reviennent des obsèques parisiennes du dramaturge. L’une a triomphé dans La locandiera, l’autre fut première amoureuse dans ses pièces. Alors que la révolution française gronde, elles échouent dans une auberge tenue par un garçon épique. La postérité du maestro prendra une tournure inattendue grâce à ce Gavroche avant l’heure : ces comédiennes trouveront-elles en lui un digne héritier du Molière italien ? Mais à force de jurer qu’il ne joue pas la comédie, ne finira-t-il pas par les duper ?
NOTE D’INTENTION
Les femmes Goldoni est une comédie de caractère en un acte. Cette pièce s’inspire de La locandiera, le chef-d’oeuvre de Carlo Goldoni, dramaturge italien du 18ème siècle. Les personnages principaux sont Teodora Medebach et Maddalena Marliani, deux comédiennes vénitiennes pour lesquelles il maestro écrivit des pièces qui connurent le succès. Ces deux femmes ont réellement existé : elles ont incarné la réforme théâtrale menée par Goldoni. Le troisième personnage, Andoche, garçon d’auberge, est une fiction. Il incarne le petit peuple parisien et la malice de ceux qui n’ont pas la langue dans leur poche. Sa débrouillardise et sa prolixité lui feront gagner la sympathie des deux actrices, au point de le mêler aux dernières volontés du maître couchées sur son testament : reprendre le rôle de Mirandolina, personnage titre de La locandiera. Les femmes Goldoni rassemble des influences multiples telles que l’esprit des Lumières et le contexte historique de la Terreur à Paris, en 1793. Il ne s’agit ni d’un pastiche de l’oeuvre de Goldoni ni d’une pièce à vocation muséale. Son caractère spécifique se situe à la croisée de la tradition des comédies de caractère italiennes et du 18ème siècle inspiré par Vivaldi et Mozart.
“C’est le deuxième spectacle professionnel que je mets en scène avec Céline Forest, Marianne Chassagne-Berthier et Lou Defressigne. Lors des saisons 2022-2023-2024, ces trois comédiennes ont joué dans Les Liaisons dangereuses, variation sur le roman de Choderlos de Laclos, que j’avais adapté pour la scène. Je suis, pour Les femmes Goldoni, avec Corinne François- Denève, le co-auteur de la pièce.“ Benoît Lepecq
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