Deborah Sportes
Deborah Sportes - Photo : DR

Déborah Sportes  joue de son écriture, de ses écritures, et s’inscrit face au monde !

Déborah Elmalek, “Sportes” pour son nom d’artiste, dessine et gribouille depuis son enfance. Dans les années 90, elle se jettera sur ses premières toiles, et réalisera une partie de ses souhaits, par l’écrit et la scène.

Dans cette nouvelle exposition intitulée “Double je“, Déborah veut montrer au monde sa face cachée, celle qui nous fait parfois honte, celle aussi qui nous fait peur. Elle veut par le trait, démontrer, que cette face cachée est tout de même visible et qu’elle peut-être vue par le plus grand nombre.

S’exposer, se faire lire, se faire aimer, mais aussi se faire critiquer, fait partie de la vie des artistes. S’afficher, se mettre en scène, c’est toujours, raconter une histoire, des histoires qui se chevauchent, s’observent, mais aussi s’analyse.

Déclamer, c’est un plaisir simple lorsque que l’on monte sur les planches, ou que l’on affiche ses tableaux. Etre bien vu, bien entendu, jouer n’est jamais aussi facile par contre, que l’on pourrait le croire!

L’absence de règles reste ma plus grande liberté.” dit elle. “Etre libre” telle est la question ? Entre le crayon, la toile ou le pinceau, tout pourrait se mélanger, ou pas ! L’artiste se nourrit souvent et d’abord de lui-même avec ou sans concession, sans faillir. Il tient à tenir sur un mur, à se montrer quelque part, à faire vivre pleinement son instinct de créateur, son envie de création !

Jouir de son art est un luxe qui n’a pas de prix, ni de limite, car la liberté est aussi là, là-bas, au bout du bout du banc. Déborah se livre à toutes les expériences qui la font aller de l’avant, avec tendresse et générosité, sans retenue, parce que voulu.

La création à souvent du vague à l’âme, car elle sidère, sa créatrice son créateur, mais aussi la/le bonifie dans ses multiples explorations de son soi profond. Déborah réalise jour après, toutes ses émotions au sein d’une écriture, d’une peinture, d’une vie pleine et entière. La vie est-elle, ou n’est-elle pas, un long fleuve tranquille ? “Double je”, A découvrir sans modération ! Jusqu’au 8 avril, à la galerie Vellutini.

arsixMic est allé à la rencontre de la créatrice pour y apercevoir sa face cachée ! 😉

By Déborah Sportes
By Déborah Sportes