Mini-monstres : les petites bêtes se dévoilent au Muséum national d’Histoire naturelle
Le saviez-vous ? Devenu insensible aux insecticides, le pou peut vivre en apnée sur ses réserves d’oxygène. Lors de son unique repas, la tique gonfle comme un ballon, devenant 500 à 600 fois plus grosse. Avec près de 48 000 capteurs sur ses yeux, la mouche dispose d’une vision hyper-perfectionnée à 360 degrés. Grâce à ses pattes très puissantes, la puce peut tirer jusqu’à 400 fois son poids et sauter à 30 cm.
Cet automne, le Muséum national d’Histoire naturelle met à l’honneur sept espèces animales qui provoquent souvent aversion et crainte : le pou, la mouche, la tique, le moustique, la puce, la punaise de lit et l’acarien.
Première exposition jeunesse conçue par le musée des Confluences de Lyon, l’exposition « Mini-monstres » emmène le public à la découverte des capacités incroyables dont sont dotées ces petites bêtes.
Grâce à de nombreux dispositifs jouant tantôt sur l’inversion des échelles, tantôt sur la taille de ces espèces grossies de 50 000 à 150 000 fois, la scénographie permet de mieux comprendre qui elles sont au-delà de ce qu’elles représentent.
L’exposition propose un parcours en quatre temps jalonné de nombreuses manipulations. Le visiteur démarre au cœur de l’univers de ces minuscules créatures, notamment le corps humain qui leur offre, par la peau et les cheveux, de nombreuses ressources pour vivre et se reproduire.
Le parcours se poursuit avec la mise en lumière des prouesses de ces mini-monstres. En effet, s’ils provoquent parfois des réactions désagréables, leurs “supers pouvoirs” les rendent cependant fascinants.
Dans la troisième partie, les visiteurs jouent les scientifiques en herbe en observant à la loupe et au microscope quelques spécimens de “parasites”. Le public termine sa déambulation par un éclairage complet sur le rapport entre les humains et ces insectes : leur prolifération à l’échelle mondiale, les actions pour limiter leurs effets néfastes, leur place dans certaines cultures, etc.
Par exemple Pourquoi ?
Plusieurs questions très concrètes sont notamment abordées : pourquoi et comment des insectes jusqu’alors cantonnés à des zones dites insalubres ou à certaines régions du monde, se trouvent-ils sur tous les continents et se multiplient sans limites ? Quels gestes et actions chacun peut-il mettre en place pour limiter la prolifération et les effets néfastes de ces « nuisibles » ? Ou encore, comment certaines cultures ont entièrement intégré ces espèces dans leur environnement et leur quotidien tandis que d’autres vouent un véritable rejet pour ces mêmes espèces ?
Exposition du 22 octobre 2022 au 23 avril 2023
Toutes les informations sur : www.jardindesplantesdeparis.fr/mini-monstres
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