Massoud photo REZA

Le Lion du Pandjchir“, surnom du Commandant Massoud assassiné en 2001, deux jours avant les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.

Ce mois de septembre, comme chaque année, est celui du souvenir. Le souvenir d’un homme qui a fait de la liberté le combat de sa vie, un homme devenu l’emblème de tout un peuple et dont le seul surnom trace l’envergure de sa réputation, Le Lion du Pandjchir. Attribué à Al-Qaïda, son assassinat par attentat-suicide survient deux jours avant les événements du 11 septembre 20011.

Né en 1953 dans le village de Bazarak en Afghanistan, Ahmed Shah prend le nom de Massoud, qui signifie “chanceux” en persan, comme nom de guerre durant le grand mouvement de résistance de 1974. Chef de la résistance aux troupes soviétiques puis de la lutte contre les talibans, Massoud était un homme libre qui s’est battu pour le salut et la liberté de son peuple. Il avait l’habitude d’expliquer son succès en disant :

“Je pense que notre succès est du à quatre raisons: la première, c’est que nous combattons tous, le combattant fait la guerre avec l’ennemi pour gagner le Janat (“jardin de Dieu”). Ils pensent ainsi: si nous mourons, nous gagnerons le Janat. Pour cette raison, ils n’ont pas peur de la mort.

La première raison, c’est l’aide de Dieu.

La deuxième raison, c’est que les moujahidines sont très courageux, ils sont prêts à continuer la guerre.

La troisième raison, c’est la structure de la vallée, faite de montagnes et de rivières. Elle nous est favorable, et défavorable à l’ennemi.

La quatrième raison, c’est que l’ennemi ne connaît pas cette vallée”.

Massoud photo Reza

Massoud photo Reza

Le 9 septembre 2001 Massoud a cessé d’être chanceux; son âme demeure dans la vallée du Pandjchir et guide ce peuple afghan dont la capacité de résistance et le combat pour la liberté forcent l’admiration et nous imposent de leur rendre hommage.