Pamplemousse Corse
Pamplemousse Corse

Pamplemousse Corse acheté il y a 3 jours chez Leclerc au prix de 2€49 les 2, dont 1 pourri, soit 2€49 le pamplemousse.

Pamplemousse Corse acheté il y a 3 jours chez Leclerc au prix de 2€49 les 2, dont 1 pourri, soit 2€49 le pamplemousse. La semaine dernière 4 poires achetées au prix de 2€99, dont 3 pourries et une farineuse soit  2€99 la poire ! Idem chaque semaine !

Acheter des produits frais chez Leclerc est une véritable gageure. Aujourd’hui Fruits et Légumes ne sont plus que des formes, sans âmes et sans goût, l’ultime reflet de notre société de consommation grossière et outrancière.

Chez Leclerc ou ailleurs, la majorité des fruits et légumes sont immangeables, voir dangereux. D’après les statistiques, 70% des fruits et plus de 40% des légumes contiennent des résidus de pesticides. Les raisins (89%) , les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%) sont les plus pollués. Dans le haut du tableau on trouve aussi les pamplemousses, les fraises et les nectarines.

Une autre étude montre aussi que certains fruits dépassent largement les limites maximales autorisées en Europe concernant les pesticides. C’est le cas de près de 7 % des échantillons de cerises analysés et de près de 5% pour les fruits exotiques tels que les mangues et les papayes.

La plupart des pommes que nous mangeons sont vieilles et peuvent avoir jusqu’à un an, c’est le cas aussi chez Leclerc. C’est horrible !

Même les fruits bios ne sont pas exempte de tout reproche, les oranges sont molles et les mandarines, clémentines sont sèches à l’intérieure, etc…

Chez Leclerc Pantin, le rayon boucherie, montre dans toute son ampleur la souffrance animale. Les viandes découpées et empaquetées par des bouchers de films d’horreurs, donnent l’envie de fuir.

Tous les morceaux, toute la découpe ne sont que des monceaux de viande mis sous plastique sans aucune considération de l’animal, ni du client. C’est abominable ! On peut percevoir la vie cruelle de tous ces animaux et peut être encore un peu plus celle des cochons.

L’alimentation est l’une des choses essentielles à la qualité de nos vies. Soit elle nous nourrie et nous rend fort, soit elle nous rend malade.

Le pouvoir d’achat mais pas que, joue aussi un rôle des plus important. Mais même avec des plus prix plus hauts, la qualité n’est plus au rendez-vous, seule les marges des distributeurs ont augmentés. Par exemple à plus de 5 € le kilo les ” Tomates saveurs d’antan” de chez Prince de Bretagne ou de chez Salvéol, leader de la tomate en France (80 000 tonnes/an), ne sont qu’une épouvantable illusion !

En France, on vend 900 000 tonnes de tomates par an, dont 85 % en grande distribution, et le pays en produit plus ou moins 500 000. Pour répondre aux contraintes de la distribution, les semenciers ont créé des graines d’hybrides dites « long life ». Au début des années 1990, la tomate Daniela, issue de ces sélections génétiques, pouvait rester ferme et rouge pendant trois semaines, mais sans goût.

Pour les autres 400.000 tonnes venant d’Espagne, du Maroc ou des Pays-Bas, on récolte les tomates à des stades de maturité très clairs. Sur un code de coloration qui va de 1 à 10, on les cueille souvent à 2, alors qu’il faudrait être à 6 ou 7 en lumière naturelle. Mais en plus, en  conservant les tomates en chambre froide ou en réfrigérateur, le distributeur achève définitivement le développement des arômes et des parfums et casse le processus de maturité.

Le BIO :

Le bio ne fait pas tout et n’est pas magique, le rachat ces derniers mois par des financiers des principales chaînes de distribution bio, montre que ces derniers veulent aussi leur part du gâteau.  A 6€ et plus le kilo de tomate, à 5€ et plus le kilo de pomme de terre, ils sont sur de faire fortune.

Début novembre 2020, le groupe Carrefour a racheté pour un montant de 60 millions d’euros, 107 points de vente Bio c’Bon. Carrefour voulant devenir un poids lourd du secteur. Naturalia, fait partie du groupe Casino, et Biocoop, appartient à la famille Zouari, actionnaire des surgelés Picard.

Je suis toujours parti du principe que pendant de longs siècles tout était bio, mais qu’au fur et à mesure des années, on a fini par nous imposer de manger de plus en plus mal, à nous faire oublié ce qui était beau et bon.

En dévastant les sols, en polluant nos rivières et surement bien pire encore, la majorité de nos agriculteurs nous ont précipités année après années dans la merditude, poussés par des distributeurs, qui eux ne me mangent pas de ces saletés.

Même si l’on peut compatir et même comprendre les producteurs et les agriculteurs, métier des plus difficile. Il n’est plus tolérable qu’ils continuent à se tuer et à nous tuer à cause de leurs méthodes de production.

La grande distribution qui depuis longtemps a pris en otage, nos vies et nos futurs, se sont aujourd’hui aperçus que manger bio, pouvaient être maintenant super rentable.

Si l’on peut admettre que les coûts de la production bio soit supérieur, il est absolument anormale que les producteurs de ces produits bio, mais aussi ces distributeurs se goinfrent dorénavant sur notre dos.

Fruits et légumes moches

Chaque année, 300 millions de tonnes de denrées alimentaires sont gaspillées dans le monde, et chaque année, ce sont près de 10 millions de tonnes de nourriture qui sont jetées en France.

Conséquence ?

Les fruits et légumes sont récoltés avant maturité, encore verts et durs, pour qu’ils ne s’abîment pas et puissent être calibrés. L’utilisation de produits phytosanitaires est plus intensive, pour des produits contenant encore plus de pesticides. De plus avec ces calibres imposés par la grande distribution, beaucoup de ces productions terminent à la poubelle avant même d’avoir connu les étales des magasins.

Aujourd’hui, 40% de ce gaspillage alimentaire concerne les fruits et légumes. Un fruit ou légume moche est un fruit ou légume dont l’apparence physique ne correspond pas aux normes physiques des fruits et légumes auxquelles sont habitués les consommateurs. Voir notamment le site Nous Anti-Gaspi : https://www.nousantigaspi.com/magasins/

En tant que consommateur, nous avons aussi notre rôle à jouer !

Photo : Jean Marc Lebeaupin pour artsixMic