60 % des papas solos trouvent l’amour plus difficile

Ils sont de plus en plus nombreux à jongler entre devoirs, repas, nuits agitées et câlins du soir … seuls. Les papas solos, encore trop souvent invisibilisés dans l’espace public, représentent aujourd’hui près d’1 famille monoparentale sur 6 en France (source : INSEE 2025¹). À travers une enquête réalisée avec IPSOS et un témoignage de terrain, l’application Even, dédiée aux parents célibataires, braque les projecteurs sur une réalité souvent ignorée : celle de ces hommes qui assument seuls la parentalité … sans renoncer à l’envie d’aimer.

Des repères familiaux qui évoluent

Si les mamans solos sont régulièrement mises en lumière, les papas qui élèvent seuls leurs enfants restent largement absents des récits médiatiques. Pourtant, leur réalité est bien là, avec son lot de responsabilités, de fiertés … et de solitudes.

Selon l’étude IPSOS pour Even :

• 33 % des pères solos jugent leur quotidien compliqué ;

• 25 % disent manquer de temps pour eux-mêmes ;

• 30 % peinent à tout gérer ;

• 16 % évoquent un sentiment de solitude.

Témoignage – Thomas, papa solo de deux enfants de 5 et 8 ans :
« Être père solo, c’est s’adapter pour tout faire seul une partie du temps : les devoirs, les repas, les nuits blanches quand ils sont malades … C’est s’oublier parfois, pour être là, pleinement, tous les jours. Parce qu’ils sont au centre de notre vie. Et pourtant, entre une machine à lancer et une histoire du soir à raconter, il y a ces petits moments de vide où le manque se glisse. Le besoin de parler d’autre chose que de listes de fournitures, de rire pour soi, d’être regardé autrement que comme un parent. On croit qu’on n’a plus de place pour l’amour, mais en vérité … on en a encore plus besoin »

La parentalité ne ferme pas la porte à l’amour … elle en change les clefs

Si les papas solos sont nombreux à vouloir refaire leur vie, leurs attentes ont évolué. Loin des rencontres superficielles, ils recherchent des relations basées sur des fondations solides :

• Stabilité (50 %),

• Valeurs communes (48 %),

• Qualité du dialogue (40 %)

Autre constat : la paternité renforce leur attractivité sur les applis de rencontre. 55 % estiment qu’elle les rend plus matures, organisés et rassurants – des qualités qu’ils mettent aujourd’hui en avant.

Changer le regard sur la paternité solo

Pour Clarisse Blanc, porte-parole d’Even : « On parle encore trop peu des pères célibataires dans l’espace public, et encore moins dans le registre amoureux. Chez Even, on veut contribuer à changer ce regard. Être un homme investi, tendre, parfois épuisé… et avoir envie de retomber amoureux, ce n’est pas contradictoire. C’est même profondément humain. Ces papas réinventent les codes, et ils méritent qu’on les écoute. »

Une autre façon d’être père … et d’être homme

Loin des idées reçues, les papas solos portent une vision moderne et sincère de la parentalité. Plus de 4 sur 10 affirment aujourd’hui savoir précisément ce qu’ils recherchent dans une relation, abordant l’amour avec plus de clarté, d’écoute et d’authenticité.

Thomas le résume ainsi : « La société est en retard sur ce que nous vivons déjà. Être un homme vulnérable et aimant, ce n’est pas un acte rare. C’est juste normal. »

^[1] En 2023, trois enfants sur dix vivent avec un seul de leurs parents, étude portant sur les enfants mineurs qui vivent dans le même logement qu’au moins un de leurs parents qui sont âgés de moins de 18 ans au 1er janvier 2023, en France hors Mayotte.

[2] Etude IPSOS réalisée pour Even en janvier 2025 auprès de 1000 parents célibataires français ayant des enfants âgés de moins de 18 ans.  

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