Manu Dibango : Soul Makossa

Icône de la musique africaine moderne, Manu Dibango avait célébré en 2019, 60 ans de musique, 60 ans de passion, 60 printemps d’une carrière musicale exceptionnelle.

Chanteur mondialement connu Manu Dibango, à l’âge de 86 ans, a été emporté ce 24 mars 2020 par le coronavirus. Première star mondiale à succomber à cette saleté, des milliers de personne partout dans le monde se sont émues de la disparition de cette légende de la musique.

De nombreuses personnalités se sont exprimés pour rendre hommage à l’artiste camerounais. Tous soulignent la générosité de l’artiste et son apport à la musique africaine. La Commission européenne a fait notamment un communiqué le concernant : « Nous présentons nos profondes condoléances à ses amis et à sa famille. Le Cameroun a perdu un éminent artiste et nous partageons la tristesse du peuple camerounais. »

Les 5 grands moments de la vie de Manu Dibango

Manu Dibango, né à Douala en 1933, a commencé en bas de l’échelle et a conquis le monde entier avec des titres comme Soul Makossa qui a inspiré des artistes de renommée internationale comme Michael Jackson ou Rihanna. D’après l’écrivain Arol Ketchiemen, Manu Dibango peut traduire à lui seul « toute l’histoire de l’Afrique contemporaine » sur le plan culturel et politique.

France Ô, rend hommage jeudi 02 avril à partir de 21.45 à Manu Dibango

21.45 – Concert de Manu Dibango “Safari Symphonique” au grand Rex

Considéré comme l’icône de la musique africaine moderne, Manu Dibango a celebré en 2019, 60 ans de musique, 60 ans de passion, 60 printemps d’une carrière musicale exceptionnelle. Personnalité connue et reconnue du paysage culturel, guidé par son éclectisme, son nomadisme musical et ses inspirations, il a toujours proposé des spectacles aussi différents que novateurs. Le 17 octobre au Grand Rex, il tente de synthétiser 60 années de passion avec son projet Safari Symphonique qui réunit son orchestre “Soul Makossa Gang ” et la formation symphonique qui l’accompagne ce soir-là, soit l’Orchestre Lamoureux.

Réalisation : Patrick Savey – Avec : le Soul Makossa Gang et l’Orchestre Lamoureux dirigé par Martin Fondse – Année : 2019 – Durée : 90′

23.15 – Spectacle “Femme noire”

Quand Léopold Sédar Senghor écrit le poème Femme noire, au lendemain de la seconde guerre mondiale, nul ne connaît encore le destin de ce futur président de la République du Sénégal et encore moins l’œuvre et le combat pour la langue et le respect de la personne de l’immense homme de lettres qu’il a été. Prenant le titre du poème de celui qui bâtit le concept de négritude, le spectacle de clôture dans la Cour d’honneur de la 71e édition du Festival d’Avignon est une création pour la circonstance, qui réunit la chanteuse béninoise Angélique Kidjo et le comédien ivoirien Isaach De Bankolé autour du verbe lyrique et majestueux de Senghor, accompagnés par le saxophoniste camerounais Manu Dibango, le guitariste congolais Dominic James et le jeune prodige de l’afro rap MHD. Une célébration de la femme africaine, mais plus encore…

Réalisation : Samuel Thiebaut – Production : Oléo Films avec la participation de France Télévisions – Durée : 76 min

00.30 – Documentaire “Manu Dibango Tempo D’Afrique”

Pionnier de la world musique, créateur d’un panafricanisme musical, Manu Dibango est un homme qui a construit son destin au trait d’union artistique, mais aussi politique, du continent africain et de la France. Il aime se définir comme un musicien africain témoin de l’histoire de son continent. Derrière ses éclats de rire, sa vie est une bibliothèque ouverte sur soixante-dix années de soubresauts et d’inventions musicales. En 1933, au ‘ Quartier ‘ noir de Douala, la capitale du Cameroun sous protectorat français, naît Emmanuel Dibango. Il arrive en France en 1948 dans un petit village de la Sarthe.

Un film de : Calixthe Beyala – Réalisation : Pascal Vasselin – Production : 2P2L / France Télévisions – Durée : 52′

Manu Dibango : Soul Makossa