la France coupée en 2
En rouge et vert la France coupée en 2 - Carte de déconfinement de la France le 7 mai © Visactu

En rouge et vert la France du 11 mai :On ne peut pas faire les malins avec le virus”, Édouard Philippe le 7 mai. Cherchez l’erreur !

La France est informée le 31 décembre de l’apparition du Covid-19, selon le Quai D’Orsay. Le Canard Enchaîné paru ce mercredi, indique le Quai d’Orsay et l’Elysée ont reçu « en décembre » des informations « alarmantes dont ils n’ont tenu aucun compte ». « L’ambassadeur de France à Pékin, Laurent Bili, venait d’avertir Jean-Yves Le Drian et Emmanuel Macron qu’un dangereux virus était signalé à Wuhan », ajoute Le Canard.

Des sportifs militaires contaminés à Wuhan fin octobre ? Mais le ministère des armées dément. Elodie Clouvel, championne du monde de pentathlon moderne raconte à la chaîne Télévision Loire 7, que de nombreux sportifs présents à Wuhan  fin octobre pour les Jeux miliaires mondiaux étaient tombés malades en revenant. Nouvelle qui pourrait remettre en question la date de la première contamination au virus jusque-là estimée au 17 novembre 2019 en Chine, et au 27 décembre en France.

Un habitant de Bobigny considéré comme le “patient zéro”. Amirouche Hammar a été hospitalisé, fin décembre 2019 à Bondy, en Seine-Saint-Denis, pour soigner une infection pulmonaire. Il y a quinze jours et après vérification, son médecin lui a annoncé qu’il avait été contaminé par le Covid-19, soit un mois avant les trois premiers cas officiels détectés en France.

Le 17 mars 2020

Le 17 mars à midi, annoncé par les autorités, du président de la République au gouvernement, les Français doivent rester à leur domicile et ne limiter leurs déplacements qu’aux « trajets nécessaires ». Soit deux mois et demi, après que le gouvernement français eut été informé de cette potentielle pandémie.

Les grandes puissances ont une nouvelle fois et comme d’habitude joué avec le feu. Que ce soit la France, mais encore plus le Royaume-Uni et les Etats-Unis, le résultat de leur suffisance en est catastrophique, que ce soit en vies (plusieurs milliers de morts), qu’en économies (des millions de chômeurs et des milliards de perte).

Tous les pays qui ont géré le covid-19 autrement, comme Taiwan, la Suède, la Corée, la Finlande, en passant par l’Allemagne ou la Nouvelle-Zélande, l’Islande, le Danemark, la Norvège, ces pays sont parvenus à limiter le bilan de la pandémie de coronavirus et ils sont dirigés par des femmes.

Comme l’indique un article paru le 13 avril 2020, le magazine économique américain Forbes : “Elles ont fait face en déployant sans tergiverser franchise, détermination, empathie, réactivité et anticipation, qui sont aussi les clés d’une gestion efficace. Et sans jamais prononcer le mot “guerre”…

Le 11 mai 

Nous en France aujourd’hui, on en est encore au Rouge ou Vert. Édouard Philippe qui a indiqué hier, que “le pays est coupé en deux”.

Les principales dispositions
  • Quatre régions, ainsi que Mayotte, sont en rouge sur la carte
  • Tout le territoire aura accès aux tests
  • Une amende en cas de non-port du masque dans les transports
  • En Île-de-France, l’accès aux transports aux heures de pointe sera réservé aux personnes dotées d’une attestation
  • Une nouvelle attestation va être diffusée pour les déplacements de 100km
  • Le gouvernement adoucit sa position sur l’ouverture des plages

La France qui le 17 mars, n’avait pas de masques, pas de tests, pas de lits etc…n’a toujours pas aujourd’hui plus d’idées qu’hier. Aujourd’hui la France a mal partout. La France qui est malgré tout, une nouvelle fois embarquée par ses dirigeants, dans un déconfinement sans fin. La France qui sans ses soignants, aurait surement succombée à cette pandémie.

Le déconfinement «ne doit pas être le signe d’un relâchement de notre vigilance », a notamment déclaré hier, Édouard Philippe. Mais le confinement le 31 janvier au plus tard ou l’immunité collective, n’aurait il pas été, un signe de vigilance, de la part de nos gouvernants ?

Et pour finir en beauté : “On ne peut pas faire les malins avec le virus”. Cet avertissement, Édouard Philippe l’a décliné en plusieurs nuances tout au long de sa conférence jeudi 7 mai.