Troubles du plancher pelvien
Troubles du plancher pelvien

Intimina a mené une enquête pour connaître l’impact économique des problèmes liés au plancher pelvien sur la vie des femmes et le silence accablant qui les entoure !

INTIMINA révèle une enquête inédite sur le poids financier des troubles du plancher pelvien. Alors que ces problèmes de santé touchent des millions de femmes en Europe, ils sont encore largement sous-estimés, tant dans leur impact médical que budgétaire.

  • 32 % des femmes souffrent occasionnellement de fuites urinaires lorsqu’elles toussent, éternuent ou rient ;
  • 29,5 % souffrent de douleurs liées à ce dysfonctionnement dans le bas du dos ;
  • 27 % indiquent avoir des fuites urinaires lorsqu’elles font du sport ;
  • 22 % ressentent un besoin urgent ou fréquent d’uriner ;
  • 15 % ressentent des douleurs ou une gêne pendant les rapports sexuels ;
  • 49 % des Françaises ont dépensé jusqu’à 500 € pour traiter ces symptômes ;
  • 60 % des femmes ne consultent jamais pour ces derniers ;
  • 30 % des femmes ont déclaré devoir prendre des jours de congé.

Ce communiqué de presse met en lumière les chiffres marquants de cette étude et souligne l’urgence d’une meilleure prise en charge.

Sondage à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes : l’impact financier caché derrière le dysfonctionnement du plancher pelvien chez les femmes en Europe

Intimina a mené une enquête révolutionnaire pour connaître l’impact économique des problèmes liés au plancher pelvien sur la vie des femmes et le silence accablant qui les entoure

La Journée internationale des droits des femmes est l’occasion d’encourager les femmes du monde entier. INTIMINA, a profité de cette journée pour mener une enquête en collaboration avec Censuswide. Celle-ci a révélé le fardeau financier impressionnant des problèmes liés au plancher pelvien dont on ne parle d’ailleurs que très peu. Cette enquête, menée auprès de 4 001 femmes âgées de 35 à 55 ans en France, en Espagne, au Royaume-Uni et en Italie, portait sur les coûts associés aux problèmes de plancher pelvien qui touchent des millions de femmes.

Un combat silencieux

Les problèmes de plancher pelvien sont plus qu’une question de santé. Coûteux et perturbateurs, ils touchent beaucoup de femmes. L’enquête a révélé ce qui suit :

●      32 % des femmes souffrent occasionnellement de fuites urinaires lorsqu’elles toussent, éternuent ou rient ;

●      29,5 % souffrent de douleurs liées à ce dysfonctionnement dans le bas du dos ;

●      27 % indiquent avoir des fuites urinaires lorsqu’elles font du sport ;

●      22 % ressentent un besoin urgent ou fréquent d’uriner ;

●      15 % ressentent des douleurs ou une gêne pendant les rapports sexuels.

Malgré la présence de ces symptômes, la moitié des femmes ne pensent pas que la santé du plancher pelvien puisse avoir un impact financier. Et 36 % déclarent même ne jamais y avoir pensé.

La Dre Susanna Unsworth, gynécologue et experte médicale d’Intimina, partage : « C’est assez navrant, mais inopinément, cela n’a rien d’inattendu. Au Royaume-Uni notamment, l’incontinence n’est pas considérée comme un problème majeur tant que de grosses difficultés surviennent. Nous devrions nous efforcer de soutenir les femmes souffrant de dysfonctionnement du plancher pelvien à un stade beaucoup plus précoce ».

Les coûts élevés d’un problème de santé caché

Bien que le fardeau financier lié aux troubles du plancher pelvien soit considérable, il est souvent ignoré. L’enquête a révélé que près de 40 % des femmes ont subi des frais médicaux (médicaments, consultations, physiothérapie ou chirurgie) à cause de leurs symptômes. L’année dernière, ces dépenses s’élevaient en moyenne à 500 €.

●      Au Royaume-Uni, 40,4 % des femmes concernées ont dépensé jusqu’à £500, chiffre compris entre £501 et £1 000 pour 7,8 % d’entre elles.

●      En France, 49 % ont dépensé jusqu’à 500 €, alors que pour 5,5 %, ces frais étaient compris entre 501 € et 1 000 €.

●      En Espagne, 44 % ont dépensé jusqu’à 500 €, alors que 9 % ont dépensé entre 501 € et 1 000 €.

●      En Italie, ces dépenses allaient jusqu’à 500 € pour 43 % des femmes, et de 501 € à 1 000 € pour 10% d’entre elles.

Le salaire perdu à cause des absences au travail n’est pas compris dans ces chiffres. En effet, 30 % des femmes ont déclaré devoir prendre des jours de congé à cause de leurs problèmes de plancher pelvien ou de leurs rendez-vous chez le médecin, ce qui est fort alarmant. Cela a bien entendu un impact sur leur revenu et leur carrière.

Le coût des mesures d’adaptation

Le coût ne se limite pas aux frais médicaux. En effet, les femmes souffrant d’incontinence dépensent de l’argent pour des protections hygiéniques, des vêtements spéciaux ou encore, des thérapies alternatives :

●      40,57 % dépensent de temps à autre de l’argent pour ces articles, alors que

●      8,68 % disent devoir les acheter fréquemment.

La Dre Unsworth souligne un problème de taille : « Les fuites urinaires en éternuant ou en toussant sont fréquentes, mais elles n’ont rien de normal, en particulier chez les plus jeunes. Plutôt que de faire croire que c’est le cas ou de faire de la publicité pour des protections hygiéniques spéciales incontinence, on ferait mieux de s’attaquer au problème sous-jacent ».

Rompre le silence

L’aspect financier et l’impact des troubles du plancher pelvien sont indéniables, mais ce problème est gardé secret et stigmatisé. Malgré leurs symptômes, 60 % des femmes ne consultent jamais de médecin pour ce genre de problème, ce qui prouve le manque de sensibilisation, d’éducation et d’accès à des soins abordables.

Amandine Ranson, Responsable Communication pour la marque Intimina en France, déclare : « Les troubles du plancher pelvien touchent de nombreuses femmes et restent pourtant largement banalisés. Considérés à tort comme inévitables ou “normaux”, ils entraînent des répercussions importantes, tant sur la qualité de vie que sur le plan financier, sans toujours bénéficier d’une prise en charge adaptée. Ce coût souvent invisible contribue à creuser les inégalités entre les femmes et les hommes, en matière de santé comme sur le plan économique. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, il est essentiel de sensibiliser sur cet enjeu et de favoriser un meilleur accès à l’information, aux soins et aux traitements ».

Les traitements et pourquoi inciter les gens à parler ouvertement

Les femmes devraient pouvoir parler ouvertement des problèmes de plancher pelvien autour d’elles – à leurs amis et aux membres de leur famille – et pas uniquement aux médecins. Il est important de reconnaître que dans la plupart des cas, cela se soigne. Une thérapie connue pour renforcer les muscles du plancher pelvien sont les exercices de Kegel.

La Dre Unsworth souligne également le fait qu’il vaut mieux s’y prendre tôt : « Alors que dans certains pays, la prise en charge des femmes se fait dès l’accouchement, au Royaume-Uni, la physiothérapie s’effectue en général seulement après une blessure grave. Il faudrait que chaque femme qui vient de mettre un bébé au monde puisse en bénéficier afin de prendre soin de son périnée, et ce, avant de connaître des problèmes ».

Nous conseillons à toutes les femmes concernées de se tourner vers leur médecin traitant ou un physiothérapeute du plancher pelvien dans le but de créer une thérapie sur mesure.

Le Dr Susanna Unsworth
Le Dr Susanna Unsworth est médecin généraliste et spécialiste de la ménopause et de la santé des femmes basée au Royaume-Uni. Au cours des 10 dernières années, elle a été diplômée du Collège Royal des obstétriciens et gynécologues (DRCOG) et de la Faculté des soins de santé sexuelle et reproductive (DFSRH). Elle a également récemment obtenu un diplôme de troisième cycle en gynécologie communautaire de l’Université de Bradford. Elle dirige actuellement la Cambridge Women’s Health Clinic au Royaume-Uni.