L'avare, comédie de Molière
L'avare, comédie de Molière

le Théâtre le Ranelagh et le Grenier de Babouchka présente L’AVARE , mis en scène par Jean-Philippe Daguerre. 

Comédie de Molière en cinq actes et en prose, adaptée de La Marmite de Plaute 1, l’Avare fut  représentée pour la première fois sur la scène du Palais-Royal le 9 septembre 1682.

Cette comédie de caractère met en scène Harpagon, un vieillard cupide et caractérisé par son avarice caricaturale, qui tente de marier sa fille Elise et son fils Cléante de force, tout en protégeant obstinément une cassette pleine d’or, souhaitant par ailleurs épouser Marianne, une ravissante jeune femme. Après de nombreuses péripéties et complicités, le vieil homme qui voit ses projets ruinés, finira par se laisser convaincre et l’amour triomphera.

Burlesque au premier abord, cette comédie traite pourtant de thèmes forts peu réjouissants tels l’avarice, la tyrannie domestique, l’égoïsme et ce qu’on nomme aujourd’hui le sexisme.

Le metteur en scène Jean-Philippe Daguerre s’est dit particulièrement heureux de monter ce chef d’oeuvre de Molière, expliquant : « tout le monde le sait mais cela ne coûte rien de le redire et c’est tout l’art de Molière de s’amuser de la folie des Hommes, qui s’exprime à travers ce chef d’oeuvre classique si moderne (…) le grand génie de Molière c’est avant tout de réussir à faire rire le public avec un personnage principal odieux, tyrannique, égoïste et maladivement… avare. » Sa vision scénique d’Harpagon se traduit par l’omniprésence de l’avarice du vieil homme qui hante sa maison « où chaque meuble et chaque objet est protégé de l’usure par un tissu gris qui habille également ses fantômes de serviteurs. » commente Jean-Philippe Daguerre qui, à l’opposé, a tenu à renforcer l’humanité des autres personnages et a voulu que « la pièce se joue au rythme soutenu de son personnage principal dont l’excellente santé physique porte furieusement les décombres de sa santé mentale. »

On ne présente plus Jean-Philippe Daguerre qui, après une carrière de comédien et de chanteur au sein du groupe rock “Les Facéties”, s’est affirmé comme un talentueux et incontournable homme de théâtre en une trentaine de spectacles tels La Flûte enchantée, La Belle Vie au Théâtre des Variétés, Paroles de Prévert, Les femmes savantes au Théâtre du Gymnase, Le Bourgeois Gentilhomme, Les Contes des 1001 Nuits au Théâtre de la Porte St Martin, Cyrano de Bergerac, Le Cid au Théâtre Le Ranelagh…

Outre la mise en scène, Jean-Philippe Daguerre écrit et met en scène Cupidon n’a pas dit non à l’Aktéon Théâtre et co-écrit avec Charlotte Matzne­ Nous Sommes une Femme qu’il met en scène au Petit Gymnase puis au Petit Variétés. Il co-signe également avec Igor de Chaillé de nombreuses adaptations jeune public : Alice au Pays des Merveilles, Zorro et Aladin nommé aux Molières 2016.

Il écrit et met en scène Adieu Monsieur Ha­mann qu’il crée au Théâtre Actuel au dernier Festival d’Avignon avant d’entamer une longue tournée internationale et de poursuivre à Paris à partir de janvier 2018. Son spectacle Les Fourberies de Scapin qu’il met en scène au Théâtre St Georges puis au Théâtre Le Ranelagh a été nommé aux Molière 2017 en catégorie Jeune Public.

Outre ces nombreuses réalisations théâtrales, Jean-Philippe Daguerre est, depuis 10 ans, le directeur artistique de la Compagnie Le Grenier de Babouchka qui produit, depuis bientôt trois ans, plus de 400 représentations par an de ses spectacles en France et dans le monde. Jean-Philippe Daguerre présentera ainsi  sa mise en scène de Clérambard de Marcel Aymé à Paris au Théâtre 13 à partir du 14 novembre prochain.

L’Avare
Ce spectacle est présenté du 23 septembre au 14 janvier 2018, du mercredi au samedi à 20h45 + samedi à 16h30 + dimanche à 17h.

Théâtre Le Ranelagh
5 Rue des Vignes
75016 Paris

http://www.theatre-ranelagh.com/