The Young Lady de William Oldroyd

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young lady - the young lady
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The Young Lady : “Nous voyons une innocente jeune fille se transformer en une femme capable de faire des choses monstrueuses. Ce qu’elle fait est mal mais, malgré tout, le spectateur ressent de la sympathie pour elle et veut qu’elle réussisse.William Oldroyd

1865, Angleterre rurale. Katherine mène une vie malheureuse d’un mariage sans amour avec un Lord qui a deux fois son âge. Un jour, elle tombe amoureuse d’un jeune palefrenier qui travaille sur les terres de son époux et découvre enfin la passion. Habitée par ce puissant sentiment, Katherine est prête aux plus hautes trahisons pour vivre son amour impossible.

The Young Lady :

Le réalisateur, William Oldroyd, et la scénariste, Alice Birch, se sont tous deux fait un nom au théâtre à Londres, avant d’arriver au cinéma. William Oldroyd a travaillé comme metteur en scène au sein du Young Vic Theater de Londres et à la Royal Shakespeare Company (RSC). Alice Birch a, quant à elle, été dramaturge pour la Court Royal et pour la Royal Shakespeare Company (RSC). William Oldroyd a fait ses premiers pas comme réalisateur avec son court-métrage BEST, primé lors du Festival Sundance Channel Shorts de Londres en 2014. Représentés par le même agent, William Oldroyd et Alice Birch se sont rapidement mis d’accord pour l’écriture et la réalisation d’un premier long-métrage. Alice Birch avait lu La Lady Macbeth du district de Mtsensk, écrit par Nikolaï Leskov en 1865. Les thèmes abordés dans le livre, notamment la soumission des femmes dans la société, la vie dans les communautés rurales et la passion interdite lui ont paru intéressants à adapter au cinéma. L’histoire originale plus célèbre, publiée par Dostoïevski, avait été adaptée en opéra russe par Chostakovitch au début des années 1930. La pièce, jugée très subversive, avait ensuite été censurée par Staline. Alice Birch s’est empressée d’en parler à William Oldroyd, qui trouva l’intrigue fascinante. ” Dans la littérature de cette période, les femmes comme Katherine souffraient en silence, dépérissaient ou se suicidaient. Mais dans The Young Lady, nous avons une jeune femme qui veut se battre pour son indépendance et décide de son propre destin de manière sanglante ” précise-t-elle. William Oldroyd et Alice Birch se sont fortement inspirés de l’intrigue principale du roman, en se laissant la liberté d’y ajouter quelques modifications. Quand la productrice, Fodhla Cronin O’Reilly, nommée pour son courtmétrage Head Over Heels aux Oscars en 2014, rencontre William Oldroyd, leur entente est immédiate. Ils décident de développer ensemble la production de The Young Lady. ” Elle a été ma collaboratrice principale sur le film. Venant du théâtre, je me suis fortement appuyé sur elle pour assurer cette transition vers le cinéma et pour comprendre les spécificités et le fonctionnement de ce système“, reconnaît le réalisateur. Le film a été produit avec 500 000 pounds (approximativement 580 000 euros). “ Nous étions déterminés à faire de notre petit budget une force. Nous avons donc été obligés de faire des choix dans notre façon de filmer, dans les costumes et les décors ”, raconte la productrice. Le réalisateur ajoute: “Je savais qu’il était possible de faire un film d’époque avec un petit budget. Nous n’avions pas les possibilités de nous offrir de grands extérieurs, ni des scènes avec beaucoup de figurants. Nous nous sommes donc concentrés sur la psychologie d’un groupe de personnages vivant en 1865.

Le lieu du tournage était aussi un élément crucial pour le film. La grande bâtisse dans laquelle Katherine est piégée est oppressante, mais elle peut également offrir au personnage des moments de liberté, à la fois physique et métaphorique. La majorité du film se situe à l’intérieur ou dans les dépendances, tandis que la forêt et les champs balayés par le vent où Katherine aime s’échapper sont des éléments inhérents à l’histoire. “La relation entre les personnages et leur environnement m’a fascinée. Ce dernier est intégré à leur monde: la bruyère, les collines, les landes, la rivière sont tous des éléments vitaux qui évoluent au fur et à mesure que Katherine prend conscience de son existence et développe ses sens”, remarque Alice Birch.

Pour redonner vie à l’Angleterre du XIXe siècle avec un budget très réduit, la direction artistique s’est entourée de gens talentueux et motivés par la qualité du script et la créativité du réalisateur. La collaboration avec Jacqueline Abrahams, la chef décoratrice qui avait travaillé sur THE LOBSTER et LA DAME EN NOIR 2 a été une évidence. Le chef-costumier avait un rôle-clé à jouer et, malgré le petit budget, l’équipe a pu s’entourer de Holly Waddington, qui avait auparavant travaillé sur LINCOLN et CHEVAL DE GUERRE. Quant à la direction de la photographie, elle est revenue à Ari Wegner, qui a travaillé sur plusieurs films présentés aux festivals de Venise, Cannes et Berlin. L’équipe technique a également dû faire des recherches sur la période historique pour s’assurer que le film était le plus vraisemblable possible. Le département des costumes a consacré toute son énergie et son budget à repousser les limites de l’authenticité. “Nous avons utilisé des pièces d’époque autant que possible et nous nous sommes procurés des tissus et des imprimés un peu partout, dans des collections de costumes, des boutiques vintage et des magasins d’antiquités”, raconte Holly Waddington.

FLORENCE PUGH – KATHERINE

Après avoir grandi dans l’Oxfordshire, Florence Pugh fait ses études à Oxford, tout en faisant de nombreuses apparitions dans des pièces jouées au North Wall Theater de Oxford. En 2014, elle joue dans le film de Carol Morley, THE FALLING. Aux côtés de Maisie Williams, l’actrice campe le personnage d’une écolière menacée par une mystérieuse épidémie à la fin des années 1960. Ce rôle lui vaut une nomination dans la catégorie du meilleur espoir féminin au BFI London Film Festival Awards. Plus récemment, Florence Pugh a rejoint le casting de la série télévisée «Marcella » avec Anna Friel et Laura Carmichael.

Casting : 

katherine FLORENCE PUGH – sebastian COSMO JARVIS –  alexander PAUL HILTON – anna NAOMI ACKIE – boris CHRISTOPHER FAIRBANK – agnes GOLDA ROSHEUVEL –  teddy ANTON PALMER –  mary REBECCA MANLEY – tessa FLEUR HOUDIJK –  le père peter CLIFF BURNETT – dr burdon BILL FELLOWS  – detective logan IAN CONNINGHAM.

The Young Lady de William Oldroyd au cinéma le 12 avril 2017

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