Gynophobie
Gynophobie

Ensemble contre la Gynophobie !

L’association loi 1901 reconnue d’intérêt général, « Ensemble contre la Gynophobie », présidée par Lisa Azuelos, la réalisatrice notamment du film LOL, avec Sophie Marceau, a pour objectifs de faire émerger le mot gynophobie et de créer un mouvement mondial afin de qualifier et dénoncer tous les actes de gynophobie.Depuis plus de 16 500 personnes sur le profil facebook « NOgynophobie » se le sont approprié le terme.  La mission de l’association « Ensemble contre la Gynophobie » est également d’informer sur les problématiques de gynophobie par le biais de films, de livres, de conférences, ainsi que de réaliser des activités de plaidoyer visant à faire respecter les lois existantes et à faire évoluer les mentalités. L’émergence de ce mot ne va pas créer un nouveau combat, mais plutôt structurer une lutte ancestrale afin qu’un jour nous puissions enfin faire partie d’une nouvelle humanité.

À l’instar de l’homophobie, du racisme ou de l’antisémitisme le mot gynophobie pourrait, de manière neutre, sans stigmatiser un sexe, une culture, ou une religion, tracer un cordon de sécurité autour de ce qui n’est plus acceptable au XXIeme siècle. La moitié de l’humanité doit cesser d’être une minorité pour le bonheur de tous.

La Gynophobie, peut être définie comme l’hostilité, explicite ou implicite, envers les femmes parce qu’elles sont femmes. Les Nations Unies définissent la violence à l’égard des femmes de la façon suivante « tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».

L’idée du mot “Gynophobie”

De ce constat est née une volonté de faire émerger un mot neutre qui puisse nommer toutes les offenses faites aux femmes sous le même terme. Le mot « gynophobie » présent dans la langue française mais tombé en désuétude, peut porter ce projet. Parce qu’il ne contient pas le poids des combats antérieurs, il peut structurer et transcender à lui seul la majorité, sinon l’ensemble des parties prenantes. Ce mot étant sans passé ni passif, il est plus aisé de lui construire un avenir et de lui faire mener un combat. Constituer un observatoire de la gynophobie qui aura pour mission de regrouper les connaissances sur les phénomènes gynophobes et de créer un indice de mesure des actes gynophobes aussi bien dans le monde que dans l’univers professionnel.

L’Association :

Lisa Azuelos est la présidente de l’association, elle fut l’instigatrice en France du mouvement « Bring back our girls » et aux Etats-Unis de celui de « Free the nipple”. Elle a réalisé le film “14 millions de Cris” condamnant les mariages forcés pour le 8 mars 2014. C’est à la suite de cette action qu’elle s’est aperçu qu’il manquait un mot dans la langue française : la gynophobie. Laure Gomez-Montoya, vice-présidente, est journaliste, éditrice, consultante et engagée dans le milieu associatif depuis plus de vingt ans (Solidarité Sida, L’Opals, les Amis de Sœur Emmanuelle…) elle se lance dans l’association « Ensemble contre la gynophobie » pour continuer sa lutte contre les inégalités envers les femmes. Johanne Tordjman, trésorière. Passionnée, Johanne a travaillé dans la politique, la communication auprès des forains, la décoration florale… Après avoir levé des fonds et fait la promotion pour « Médecins aux pieds nus », son engagement auprès de « Ensemble contre la gynophobie » est suite logique de son parcours tant professionnel que personnel. Debora Kahn-Sriber, directrice de communication, éditrice et comédienne, s’est toujours sentie proche de la cause féminine. « Ensemble contre la gynophobie » lui a paru comme un combat évident et nécessaire à mener.

Appel à courts-métrages

A l’occasion de l’ouverture de la plateforme de l’association, un appel à courts métrages a été lancé. “Des films de moins de 5 minutes, des films drôles, d’animation, des documentaires, des films poignants, touchants… Tous les genres possibles de la fiction et du documentaire. Des films pour dénoncer et faire bouger les mentalités.” Un prix sera remis en marge du Festival de Cannes en mai prochain.

(Source association “Ensemble contre la Gynophobie”)

– Le site de l’association : http://www.nogynophobie.org

PAS de MOT - No Gynophobie

courts-métrages pour l'association No Gynophobie