le Festival Faits d’hiver danse sur sa dix-huitième édition

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Faits d’hiver
Festival Faits d’hiver

le Festival Faits d’hiver avec les Chorégraphes : Héla Fattoumi – Éric Lamoureux – Arthur Perole – Daniel Dobbels – Daniel Léveillé – Nans Martin – Liz Santoro – Pierre Godard – Perrine Valli – Vincent Thomasset – (LA) HORDE – Maxence Rey – Katalin Patkaï – Camille Mutel – Geisha Fontaine  – Pierre Cottreau

Poursuivant sa ligne de conduite qui consiste à aller de l’avant, à explorer, défricher, expérimenter les dernières et innovantes formes chorégraphiques, le Festival Faits d’hiver entame pour un mois sa dix-septième édition.

La programmation 2015 prévoit dix représentations dont sept créations, et envahira huit lieux d’Ile de France : Le TARMAC – La scène internationale francophone (Paris 20e), Théâtre de la Cité internationale (Paris 14e), micadanses (Paris 4e), Th éâtre de la bastille (Paris 11e), MPAA/Saint-Germain (Paris 6e), CDC Atelier de Paris – Carolyn Carlson (Paris 12e) et Le Générateur (Gentilly 94). De prestigieux chorégraphes présenteront leurs créations : Héla Fattoumi / Éric Lamoureux, Arthur Perole, Daniel Dobbels, Daniel Léveillé, Nans Martin, Liz Santoro /Pierre Godard, Perrine Valli -Vincent Th omasset – (LA) HORDE, Maxence Rey, Katalin Patkaï, Camille Mutel Geisha Fontaine /Pierre Cottreau.

Les faits d’hiver, c’est un festival attendu pour son originalité et ses engagements artistiques qui chaque année ouvrent de nouvelles voies à la danse, et comme l’explique son directeur Christophe Martin : “Oh ! Cette petite flamme qui nous motive et que nous espérons courante, vive, courageuse et avide de conquêtes douces. La petite flamme intérieure, bien sûr, mais aussi celle qui nous est offerte et qui nourrit la première, de ces mille facettes, reflets et chatoiements. La beauté du divers, de la rencontre, de la chance au détour du chemin, d’un programme, d’un geste. Le rendez-vous dansant au monde. Le regard curieux sur les corps en mouvement. Un festival de danse dans Paris et marqué de tant d’étapes, cheminant sur presque un mois, ne se résout que dans l’opportunité de la découverte, l’occurrence heureuse de l’appel. A l’apparente solidité du programme répond le foisonnement des projets artistiques, la disparité des lieux, le moiré des personnalités, l’échelle des maturités.

De cet ensemble est espéré ce que décrit Michel Serres, l’ensemencement mutuel, l’écho et l’impact. La base de cette édition de Faits d’hiver se construit avec des spectacles dansés par de nombreux interprètes ; par une attention toute particulière au féminin : de Scarlett (Arthur Perole) la muse mystérieuse, aux apparences aisées et faciles clichés déconstruits de Masculines (Fattoumi/Lamoureux), en passant par la soirée qui regroupe la mère (HS de Katalin Patkaï ) et l’amante (Go, go, go… de Camille Mutel), et aussi, la relance et relecture du Sacre du printemps de Daniel Dobbels qui ne peut envisager que l’élue soit sacrifiée (L’autre éveil) ; sur la surprise, enfin, des huit créations attendues. Avec impatience. Suivons la petite flamme qui nous réchauffera encore cet hiver, qui fera des Faits des feux chatoyants. »

Toutes les informations sur le Festival Faits d’hiver sont ici 

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[vc_text_titles title=”Exposition «Danser la Peinture»” title_type=”h2″ page_title_type=”v1″ title_align=”left”]

Danser l’oeuvre d’un artiste, tel est le défi lancé par le photographe Laurent Paillier et le critique de danse Philippe Verrièle à onze jeunes chorégraphes représentant la plus remuante des scènes d’aujourd’hui.

Onze chapitres donc : pour chacun l’oeuvre d’un plasticien a été proposée à un chorégraphe. Chaque séance dansée et photographiée est rendue par une dizaine d’images, accompagnée d’un texte sur le plasticien dans la perspective de son lien à l’art chorégraphique ainsi que d’un entretien avec le chorégraphe à propos de cet artiste, et plus généralement, de sa relation aux arts plastiques.
Onze artistes majeurs, de Fontana à Klein, de Pollock à Degottex, et c’est là que les jeunes chorégraphes sont indispensables : quand on prendrait plutôt des gants pour se frotter à certaines figures, eux les abordent à bras le corps, voire au corps à corps.

La relation danse et arts plastiques est revisitée dans ce cadre original et décapant où, une fois n’est pas coutume, c’est aux chorégraphes de donner leur sentiment sur des artistes et de les prendre comme sujet, quand il est plutôt l’usage que ce soit l’inverse. Au moins une certitude, cela va bouger…

Danser la Peinture
Exposition du 21 janvier au 11 février 2016

micadanses
hall du 15 rue Geoffroy l’Asnier – 75004 Paris
horaires : du lundi au samedi de 10h à 18h
Décrochage de l’exposition : jeudi 11 février