festival “Les Inaccoutumés” à La ménagerie de verre

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    Les danseurs ont apprécié la qualité du parquet
    JEAN-CHRISTOPHE MEURISSE – LES CHIENS DE NAVARRE

    Du 13 novembre au 17 novembre 2012

    En réponse à un désir à la fois pressant et partagé, les Chiens de Navarre, après de nombreux stages, nous proposent leur premier objet chorégraphique : une performance sentimentale et barbare. Mais de peur d’être reconnus, ils danseront masqués.

    Les Chiens de Navarre forment un groupe d’acteurs, lâchés sur un plateau. Des acteurs qui improvisent, se jugent, s’amusent, créent des oppositions provisoires, des crises éphémères, des jeux imbéciles, avec ou contre le public.

    création pour la ménagerie de verre

    Salle OFF
    Durée : 55 minutes

    • Création collective des Chiens de Navarre dirigée par Jean-Christophe Meurisse
    • Avec : Caroline Binder, Céline Fuhrer, Robert Hatisi, Manu Laskar, Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin, Maxence Tual, Jean-Luc Vincent, … (distribution en cours)
    • Création lumière et régie générale : Yvon Julou
    • Création son : Isabelle Fuchs
    • Administration, production et diffusion : Antoine Blesson et Claire Nollez
    • Production déléguée : Le Grand Gardon Blanc

    Arranged by date
    LENIO KAKLEA

    Du 20 novembre au 24 novembre 2012

    Lenio Kaklea travaille sur la parole ordinaire. Ces mots prononcés quotidiennement auxquels on accorde une valeur sémantique, poétique ou politique, ceux qui structurent nos existences qui nous permettent de penser nos vies et les informent. Elle leurs applique un traitement, une décomposition sonore et gestuelle, une composition réglée. Le médium de ce traitement est le corps, c’est lui qui disloque, réorganise, répète, creuse, approfondie. Il danse. Welcome.

    création

    Salle OFF
    Durée : 55 minutes

    • Chorégraphie / script phonétique : Lenio Kaklea
    • Avec : Thiago Granato, Thibault Lac, Lenio Kaklea
    • Collaboration artistique : Burkhard Stangl, Lou Forster
    • Production déléguée : Bi-p association
    • Coproduction : musée de la danse – CCNRB, Centre national de théâtre et de la danse d’Athènes / E.KE.THE.X
    • Avec le soutien de la ménagerie de verre et du Centre national de danse contemporaine – Angers

    Les Choses : quels Enjeux pour un Bilan les concernant ?
    IRMAR

    Les 27 novembre et 28 novembre 2012

    Avant tout, il ne sera pas inutile de préciser que l’IRMAR a coutume, en interne, de nommer ce spectacle LE BILAN, et ce moins par souci d’économiser la salive (le titre est long) que par volonté de dire les choses telles qu’elles sont, c’est dire si l’enjeu est lourd. Car en effet, il est bien question d’un bilan dans ce spectacle. Bilan de quatre années de recherches de l’IRMAR sur Rien et les Choses, spectacles et performances à la clef.

    Le spectacle est pensé comme une conférence durant laquelle l’IRMAR expose quelques-unes de ses découvertes (mystère…), et son savoir-faire en terme de logistique lourde : radio-réveil, synthétiseurs pour enfant, feuilles de papier, mise en abîme discursive…

    Quatre acteurs, à la table, face public, effectuent des tours de magie sonores, répondent par des procédures spécifiques aux nombreuses questions soulevées par le temps qui passe et ses incroyables soubresauts, réagissent avec panache aux évènements en cours, se livrent à un débat interne sur l’enjeu d’un débat sur les choses, construisent de toute pièce une installation artistique évoquant l’art et l’océan, enfin se laissent aller sans chichi à la poésie et la beauté fugace.

    Studio Wigman Durée : 60 minutes Mise en scène : Mathieu Besset / Victor Lenoble Distribution : Baptiste Amann, Solal Bouloudnine, Lyn Thibault, Olivier Veillon Production : L’Outil Suivi de production et de diffusion : Grand Ensemble L’IRMAR (Institut des Recherches Menant à Rien) Blog : irmarien.blogspot.com

    • Studio Wigman
    • Durée : 60 minutes
    • Mise en scène : Mathieu Besset / Victor Lenoble
    • Distribution : Baptiste Amann, Solal Bouloudnine, Lyn Thibault, Olivier Veillon
    • Production : L’Outil
    • Suivi de production et de diffusion : Grand Ensemble
    • L’IRMAR (Institut des Recherches Menant à Rien)

    Pour une thèse vivante
    CLAUDIA TRIOZZI

    Du 29 novembre au 1er décembre 2012

    Claudia Triozzi présente Pour une thèse vivante. Partant d’expériences antérieures et de la relecture de ses précédentes pièces, elle convoque différents savoir-faire et les invite à participer à sa réflexion sur l’écriture d’artiste. Claudia Triozzi ouvre le plateau à la réflexion, en y invitant des chercheurs et des artisans dotés de savoir-faire spécifiques. Elle pose, avec eux, cette question centrale : qu’est-ce qu’être « en performance » ?

    « Claudia Triozzi « fait sa thèse » comme d’autres peuvent faire les difficiles. Entre dénigrement ironique du format universitaire et retour critique sur ses propres spectacles, elle propose une réflexion complexe sur les enjeux croisés de ces deux pratiques. Si le propos est aussi ambigu que réjouissant, il attaque toutefois très clairement les velléités normatives des discours qui prennent pour objet la performance. (…) En fausse ingénue, elle interpelle, sollicite et distrait ces modules humains qui en retour lui répondent, la contredisent ou complètent son propos. Ce cheminement à moitié improvisé fait ressortir un certain nombre de thèmes environnant la performance et son histoire. (…) Elle théorise donc en acte une poétique dialogique de la performance qui tend toutefois à se figer en un rôle moins charmant de Monsieur Loyal ou de présentatrice télé. Se risquant trop rarement à déléguer la direction des débats, Claudia Triozzi ne laisse pas le collage scénique s’autonomiser ce qui lui fait perdre de sa puissance disruptive. »

    Thèse vive, Lou Forster, Art21, numéro 32, hiver 2011/2012

    création [in]accoutumés 2011

    Salle OFF
    Durée : 90 minutes

    • Conception, scénographie et interprétation : Claudia Triozzi
    • Régie générale : Sylvain Labrosse
    • Eclairage : Yannick Fouassier
    • Régie son : Samuel Pajand
    • Avec : Un boucher, un tailleur de pierre, un modèle vivant, un orthophoniste, un historien de l’art un artiste et une anêsse..
    • Musique composée par Fernando Villanueva, Cristian Sotomayor, Claudia Triozzi
    • Textes des chansons : Claudia Triozzi
    • Tôle à voix : structure sonore des frères Baschet
    • Marionnette : Thierry Evrard
    • Photographies : Olivier Charlot
    • Entretien avec Esther Ferrer, artiste, filmé par Sylvain Labrosse, artiste
    • Production : DAM CESPI (Paris)
    • Coproduction : ménagerie de verre (Paris), le Musée de la danse – CCNRB

    La Chance
    LOÏC TOUZE

    mar 04, mer 05, jeu 06 ven 07 et sam 08 décembre à 20h30

    Quelle opération fait un interprète pour danser, véritablement danser ? Il plonge dans son imaginaire, tente d’abandonner ses connaissances, son éducation, ses savoir-faire ; il s’aventure dans un récit rythmique, corporel, un récit de sensations. Que rencontre-t-il à cet endroit ? sa mémoire ? son avenir ? ceux qui le regardent ?

    Pour approcher ces états de danse nous avons pratiqué l’hypnose et la télépathie ; nous avons créé un dispositif d’exposition et d’apparition avec des caractéristiques simples, inventé un arrière pays profond, indiscernable. Les danses qui se donnent les unes après les autres ne sont qu’une seule et même danse sans cesse réinventée. C’est donc dans une sorte de rituel collectif qui nécessite l’attention et l’accompagnement de chacun, que la danse peut alors s’incarner et révéler ce qui se trouve en deça ou au delà de nos attentes. Loïc Touzé

    Salle OFF
    Durée : 70 minutes

    • Interprètes : Loup Abramovici, Ondine Cloez, Audrey Gaisan Doncel, Rémy Héritier,
    • Marlene Monteiro Freitas, Carole Perdereau
    • Scénographie : Jocelyn Cottencin
    • Création lumière : Yannick Fouassier
    • Son : Éric Yvelin
    • Costumes : Misa Ishibashi
    • Coproduction : ORO-Loïc Touzé, Théâtre national de Bretagne – Rennes, Théâtre Anne de Bretagne – Vannes, Centre de développement chorégraphique/Toulouse, Centre national de danse contemporaine-Angers.

    La ménagerie de verre