Festival « Cinéma au clair de lune »

0
1757
festival cinema
festival cinema

Le festival “Cinéma au clair de lune” est devenu au fil du temps l’un des moments forts de l’été à Paris. Pour La quinzième fois, le Forum des Images quitte les Halles pour proposer aux parisiens des séances de cinéma en plein air, sous les étoiles, sur écrans géants, assis ou vautrés dans l’herbe, et gratuites.

C’est l’occasion pour parisiens et touristes, noctambules et cinéphiles, de découvrir autrement Paris, de Montmartre à Montsouris, de la place des Fêtes à celle des Vosges, et (re)voir quelques-uns des films qui ont pris la Ville lumière pour décor.

Aux quatre coins de Paris, neuf séances de cinéma à la belle étoile vous sont donc proposées ; mais n’oubliez pas les consignes : Prenez une petite laine car les nuits d’été sont parfois fraîches, respectez le règlement des Parcs et Jardins de Paris et n’oubliez pas de donner la priorité aux personnes à mobilité réduite et aux personnes âgées.

[vc_contact_info icon=”bell”]

Programme

[/vc_contact_info]

Vendredi 24 juillet, Butte Montmartre
DRÔLE DE FRIMOUSSE (Funny Face), de Stanley Donen (1957)
Choisie par un photographe de mode pour incarner la femme américaine, une jeune libraire new-yorkaise accepte de participer à un défilé de mode à Paris, ville de l’existentialisme. Une comédie musicale aux couleurs éclatantes, dansée par un duo de rêve et rythmée par la musique de George Gershwin.

Samedi 25 juillet, Place des Vosges
BANCS PUBLICS, de Bruno Podalydès (2009)
Une banderole portant l’inscription “Homme seul”, déployée un beau matin à la fenêtre d’un appartement, intrigue les employés du bureau d’en face… Canular ou cri du cœur ? Lucie et deux collègues décident de mener l’enquête. Une comédie humaine jubilatoire, servie par un casting impressionnant.

Dimanche 26 juillet, Parc Montsouris
LES ADIEUX A LA REINE, de Benoît Jacquot (2011)
Le 14 juillet 1789, à l’annonce de la prise de la Bastille, nobles et serviteurs s’enfuient de Versailles… Sidonie Laborde, jeune lectrice de la Reine, et sa confidente, ne veut pas croire la rumeur et choisit de rester à ses côtés. Un marivaudage savant et cruel aux premiers jours de la Révolution.

Jeudi 30 juillet, pelouse de Reuilly
TOUCHEZ PAS AU GRISBI, de Jacques Becker (1953)
Deux gangsters montmartrois, fatigués et pressés de mener une existence bourgeoise, veulent prendre leur retraite après le vol d’une somme fabuleuse que convoite une bande rivale… Un grand classique du cinéma français rendu inoubliable par la composition de Jean Gabin et la musique de Jean Wiener.

Vendredi 31 juillet, Place des Fêtes
SEULS TWO, de Eric et Ramzy (2007)
Gervais, policier raillé par ses collègues, rêve d’arrêter Curtis, un cambrioleur malin qui lui échappe toujours et le ridiculise. Un beau jour, tous deux se retrouvent seuls dans Paris, étrangement vidé de ses habitants… Une course poursuite servie par la complicité du duo comique d’Eric et Ramzy.

Samedi 1 août, Parc André Citroën
LE PETIT NICOLAS, de Laurent Tirard (2009)
De la maison à l’école, Nicolas mène sa vie d’enfant, entre les parents, la maîtresse et la bande des copains : Clotaire, Agnan et les autres… Adapté de l’œuvre de Sempé et Goscinny, le film reconstitue la France des années Simca et Formica et dépeint avec fantaisie une famille de Français moyens.

Dimanche 2 août, Place de la République
FRANTIC, de Roman Polanski (1988)
Venu à Paris pour un congrès, un cardiologue américain s’installe au Grand hôtel d’où sa femme disparaît mystérieusement. Devant l’inertie des autorités, il se lance à la poursuite des ravisseurs, aidé par une jeune Parisienne… Un thriller haletant avec Emmanuelle Seigner dans son premier grand rôle.

NINOTCHKA, de Ernst Lubitsch (1939)
Le commissaire Nina Yakuchova, flanquée de deux camarades, est envoyée à Paris pour rappeler à l’ordre trois émissaires communistes, manifestement dévoyés par la vie parisienne… Une romance doublée d’une satire politique caustique, par les maîtres inégalés de la comédie, Ernst Lubitsch et Billy Wilder.

Vendredi 7 août, Parc de Choisy
LA GRANDE VADROUILLE, de Gérard Oury (1966)
En 1942, un avion anglais est abattu au-dessus de Paris. Un chef d’orchestre de l’Opéra et un peintre en bâtiment se retrouvent, bien malgré eux, devoir aider les rescapés à passer en zone libre. Peinture burlesque de l’Occupation allemande, un classique du comique français, aux scènes d’anthologie.

Samedi 8 août, Esplanade des Invalides
LA MÔME, d’Olivier Dahan (2007)
De son enfance à la gloire, de la conquête du succès aux drames personnels, entre le Paris populaire et l’Amérique, le film retrace la destinée tragique de la chanteuse Édith Piaf. Ce rôle intense a valu à Marion Cotillard une pluie de récompenses, jusqu’au prestigieux Oscar de la meilleure actrice.

Dimanche 9 août, Jardin Nelson Mandela
QUOI DE NEUF, PUSSYCAT ? de Clive Donner (1965)
Bien décidé à s’assagir, le rédacteur en chef d’une revue féminine, séducteur impénitent, consulte un psychiatre, qui s’avère être un obsédé sexuel… Tournée dans un Paris très Swinging Sixties, une comédie loufoque et débridée avec Woody Allen, auteur du scénario et pour la première fois à l’écran.

Un super programme, festif et convivial, il n’y a plus qu’à souhaiter… Qu’il ne pleuve pas !