Après avoir étudié à la Parsons School of Design de New York et obtenu le diplôme du Hampshire College d’Amherst, Guy Yanai s’est installé en son Isaraël natal, à Tel Aviv. Après avoir exposé tant en Europe qu’aux Etats-Unis, La galerie Derouillon présente sa première exposition parisienne autour de 10 nouvelles peintures inédites ainsi qu’une sélection de petits formats, réalisées spécialement à cette occasion pendant sa résidence à la Fondation Villa Léna en Toscane durant l’automne 2014.
Devenu l’une des figures emblématiques de la scène artistique israélienne, Guy Yanai conjugue abstraction et figuration ; les bandes horizontales qui personnifient sa peinture permettent au public de faire la part des choses entre travail et couleur, entre temps figé et vie qui s’écoule, entre « sad things » et « happy colours » comme l’a déclaré lui-même l’artiste. Si ses tableaux sont emplis de solitude, voire de rejet, leur résonance est profonde, révélatrice de la force créative de ce peintre en phase avec son temps et dont les œuvres inspirées par la réalité de ce monde en sont le reflet.
Pour sa première exposition à Paris, Guy Yanai nous livre un travail des plus personnels et intime, non pas pour nous convaincre car nous le sommes déjà.