21ème Biennale Internationale de la Gravure de Sarcelles
Prix de l'Entrée/Ticket :
Gratuit
Détails de l'évènement
Sarcelles, juillet 2023 – La Ville de Sarcelles et son école d’art Janine Haddad avec le soutien
Détails de l'évènement
Sarcelles,
juillet 2023 – La Ville
de Sarcelles et son
école d’art Janine Haddad avec le soutien du ministère de la Culture
présentent, du 25 novembre au 10 décembre, la 21ème édition
de la Biennale Internationale de la Gravure de Sarcelles. Eaux-fortes, burins,
aquatintes en noir et blanc ou en couleur, ce sont plus de 450 œuvres de 250
artistes issus de 36 pays qui seront exposées pour la première fois au public
français. Parmi les temps forts, la mise à l’honneur des graveurs du Mexique,
la présentation inédite d’œuvres du peintre-graveur libanais Assadour, ainsi
qu’une carte blanche au Canada, à la Colombie, à l’Italie, au Japon, à
la Pologne, à l’Arménie,
au Liban et à l’Ukraine. Autour d’une
exposition de 1 000
m2, la Biennale propose également des visites
commentées, des conférences, des visites-ateliers et des démonstrations pour
tous publics. De quoi donner à voir et à vivre toute la vitalité de la gravure
contemporaine et la richesse d’un art en constante évolution depuis la première
trace laissée par l’homme préhistorique. L’événement est gratuit.
Biennale Internationale de la Gravure de Sarcelles
Du 25 novembre au 10
décembre 2023
Plus de
36 pays représentés, 250 artistes, 450 gravures,
Eau-forte,
burin, aquatinte en noir et blanc ou en couleur
Exposition, conférences, visites-ateliers,
démonstrations
Un événement placé
sous le parrainage du ministère de la
Culture
Un pays
mis à l’honneur : le Mexique
Carte
blanche au Canada, à la Colombie, à l’Italie, à la Pologne, au Japon, au Liban,
à l’Arménie et à l’Ukraine
qui exposent une
sélection d’artistes.
Sous le
parrainage d’Astrid de La Forest,
artiste plasticienne
française de l’Académie des Beaux-arts
Commissariat
d’exposition Jean-Pierre Tanguy,
artiste, professeur
honoraire de gravure à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris
Cet événement est
proposé par la municipalité de Sarcelles et son école d’art Janine Haddad.
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Biennale Internationale de la Gravure de Sarcelles : LES DATES
A RETENIR
ACCUEIL DU PUBLIC
Du 25
novembre au 10 décembre 2023
Entrée
libre (sans réservation) du mardi au samedi de 10 h à 17 h 30, le jeudi de 10 h
à 20 h 30 et le dimanche de 14 h à 17 h.
Village
de la Gravure, Ecole d’art Janine Haddad
VISITES-ATELIERS ET
DÉMONSTRATIONS
Pour les
scolaires et groupes. Sur rendez-vous auprès de la Direction des affaires
culturelles au 01 34 38 20 56
VISITES-CONFÉRENCES
ANIMÉES PAR LE COMMISSAIRE DE LA BIENNALE
Le jeudi
30 novembre 2023 de 19 h à 20 h 30,
Le samedi
9 décembre 2023 de 15 h 30 à 17 h.
Entrée
gratuite sur réservation auprès de l’École d’Art Janine Haddad.
Tél. : 01
39 90 54 17 et ecoledart@sarcelles.fr
Adresse :
Village de la Gravure, Ecole d’art Janine Haddad
5 route
de Garges – 95200 Sarcelles
Transilien
ligne H (départ en gare de surface à Gare du Nord), arrêt Sarcelles Saint-Brice
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La 21ème Biennale
en 4 temps forts
A
côté d’une sélection d’œuvres de 73
artistes français et internationaux sélectionnés parmi 182 graveurs ayant
répondu à l’appel à participation lancé en janvier 2023, et des œuvres des 180
meilleurs graveurs français et internationaux parmi des artistes confirmés
et des étudiants de l’Académie des Beaux-arts de Venise, de l’Ecole nationale
supérieure des Beaux-arts et de l’Ecole Estienne de Paris, la Biennale
proposera 4 temps forts.
1. Les
graveurs du Mexique mis à l’honneur
Depuis sa création, la Biennale met un pays
ou une région du monde à l’honneur. Pour cette 21ème édition, elle
présente une sélection inédite de gravures d’artistes parmi les plus grands
graveurs contemporains du Mexique. Dès que l’on parle du Mexique, des
stéréotypes nous viennent en tête : la musique, les mariachis, la téquila, les
tacos ou encore le guacamole. On pense aussi aux grands artistes mexicains
Diego Rivera et Frida Khalo, mais on oublie souvent Rufino Tamayo et Francisco
Toledo, deux artistes qui sont à l’origine de l’essor de la gravure au Mexique.
Nous découvrirons les eaux fortes d’artistes abstraits, mais le plus
souvent figuratifs, inspirés de représentations humaines et animales, de formes
totémiques, résurgences de la civilisation du peuple Inca.
L’art de la
gravure au Mexique est un véritable moyen d’expression et
de communication, qui s’affiche sur les murs des villes et a été
popularisé par l’emploi des techniques de gravure sur bois et de linogravure.
A 500 km au
sud-est de Mexico, Oaxaca, capitale de l’état du même nom, berceau de l’une des
plus anciennes civilisations préhispaniques, les Zapotèques, est devenue le
centre de la gravure composé de plusieurs dizaines d’ateliers et de galeries
consacrées à l’art de l’estampe.
Sous
l’impulsion de Fernando Aceves Humana, artiste graveur, nombre d’artistes se
sont impliqués avec beaucoup de générosité dans la diffusion de la
pratique de cet art, en créant des ateliers éphémères de gravure, dans les
villages pauvres de la périphérie d’Oaxaca. Ils ont aussi rendu possible la
création d’un atelier de gravure dans la prison d’Oaxaca, à destination des
prisonniers de longue peine.
2. L’artiste invité
d’honneur : Assadour, peintre-graveur libanais
Né au Liban en 1943 et initié au dessin à Beyrouth, Assadour
Bezdikian, dit Assadour, a poursuivi sa formation à l’Ecole des Beaux-arts de
Paris dans l’atelier de Lucien Coutaud. Son œuvre fait partie aujourd’hui de
collections publiques et privées en France et à l’international.
Assadour est avant tout un graveur : « Quand je grave, dit-il j’exprime un côté analytique de mon tempérament,
je dissèque l’image et, avec elle, la pensée. Je suis comme un chirurgien ».
Assadour fait sa première exposition à Beyrouth, en mars 1964,
l’année même où il s’installe à Paris et s’inscrit à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts. Sa peinture
s’inscrit dans le cadre arménien : rhétorique et symbolique du paysage
intérieur, de sa désolation et de sa prise en charge dans une douleur figée et
répétitive que soutient une virtuosité technique devenue le nécessaire
corollaire de l’expression. Il semble ne parler que de paysages désertiques et
de mondes désarticulés, mais de façon si précise, méticuleuse et à la limite de
la lisibilité qui peut toucher le grand public, qu’il n’y joue plus de
facilités de thèmes ou de variations thématiques, mais du montage d’un monde
intérieur à partir d’éléments picturaux progressivement mis en place.
3. Une carte blanche au
Canada, à la Colombie, à l’Italie, au Japon, à la Pologne, à l’Arménie, au
Liban et à l’Ukraine.
Véritables « piliers » de la Biennale, plusieurs de ces pays
invités des éditions précédentes répondent présents avec des œuvres inédites
dont la large représentation permet de mesurer l’évolution des tendances au fil
du temps. A noter dans cette carte blanche une touchante réunion de gravures,
réalisées par des artistes colombiens, des artistes italiens et par des
artistes libanais, spécialement pour cette édition.
4. L’atelier
de gravure de l’Ecole d’Art Janine Haddad ouvert à la pratique tous azimuts,
dans et hors les murs
La Biennale permet de faire découvrir la pratique de la gravure et
l’atelier de gravure de l’Ecole d’Art Janine Haddad doté de 4 presses, qui
propose d’aborder une grande diversité de techniques : pointe sèche,
linogravure, taille-douce, manière noire, carborundum, collagraphie, eau-forte,
aquatinte, bois, burin, etc.
Des visites commentées de l’exposition proposées par la Direction
des affaires culturelles de la Ville et des visites-ateliers
de sensibilisation et de pratique de la gravure sont organisées pour tout
public et animés par le personnel de l’école d’art Janine Haddad en direction
des : enfants, adolescents et adultes, en groupes scolaires, groupes d’accueils
de loisirs, de maisons de quartier, de centres sociaux, groupes de médiation
associatifs et dans le cadre de visites libres des publics.
Pendant les deux semaines d’exposition, ces groupes vont
bénéficier de rencontres avec des étudiants de l’Ecole nationale supérieure des
Beaux-arts et de l’Ecole Estienne de Paris, qui leur présenteront leurs
productions de l’année, fruit de longues recherches et expérimentations qu’ils
expliqueront. Ces échanges ont pour objet de faire bénéficier la jeunesse des
expériences d’étudiants, témoignant de leur parcours scolaire, des différents
choix d’orientation professionnelle qu’offre leur école.
Cette exposition donne ainsi place à un programme d’actions
d’éducation artistique et culturelle à destination des jeunes et des familles
des quartiers prioritaires sur les temps scolaire, périscolaire et
extrascolaire qui s’inscrit dans la convention de partenariat pour l’éducation
artistique et culturelle, établie en 2021 entre la Ville de Sarcelles et
l’Académie de Versailles pour une durée de 3 ans. Plus de soixante heures
d’ateliers de sensibilisation et de pratique de la gravure y seront proposées
pour tous publics : scolaires, centres de loisirs, enfants, adolescents et
adultes.
Ce parcours articulé autour des 3 piliers de l’éducation
artistique, conjugue :
a) la
rencontre du jeune public avec des œuvres d’art, pour lui permettre de cultiver sa sensibilité, sa curiosité, son don
d’observation, d’échanger avec un artiste-graveur, d’identifier la diversité
des lieux et des acteurs culturels du territoire ;
b)
l’initiation du jeune public à l’art de la gravure, dans
l’objectif de lui
permettre d’utiliser des techniques d’expression
artistique adaptées à une production, de mettre en œuvre un processus de
création ;
c) la
transmission de savoirs et de connaissances pour permettre aux jeunes
d’exprimer une émotion esthétique et un jugement critique, d’utiliser un
vocabulaire approprié à chaque domaine artistique, de mettre en relation
différents champs de connaissance, de mobiliser leurs savoirs
et leurs expériences au service de la
compréhension d’une œuvre.
Cette exposition propose également des conférences et des
démonstrations tous publics. De quoi donner à voir et à vivre toute la vitalité
de la gravure contemporaine et la richesse d’un art en constante évolution
depuis la première trace laissée par l’homme préhistorique. 4 000 personnes
sont attendues pour cette manifestation résolument placée sous le signe de la
découverte et de l’étonnement, dont l’entrée est gratuite.
Plus d'informations
Durée
Novembre 25 (Samedi) 18 h 00 min - Décembre 10 (Dimanche) 17 h 00 min
Localisation
École d'Art Janine Haddad
5 route de Garges - 95200 Sarcelles