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Réel / Virtuel de Catherine Ikam et Louis Fléri

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12 janvier , 2021

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Catherine Ikam & Louis Fléri - Jeanne_Points Cloud Portraits - Vidé…2020 © Galerie W

Catherine Ikam réalise avec Louis Fléri des installations dans lesquelles les visiteurs interagissent avec des personnages virtuels.

L’exposition « Réel / Virtuel » de Catherine Ikam et Louis Fléri, à la Galérie W, retrace, à travers des pièces historiques (Oscar, 2005 ; Deep Kiss, 2007), le parcours de l’artiste et présente les derniers portraits génératifs – visages en nuages de points créés par le mouvement d’un million de particules qui s’assemblent et se désassemblent en temps réel.

Pionnière des arts numériques, Catherine Ikam réalise avec Louis Fléri des installations dans lesquelles les visiteurs interagissent avec des personnages virtuels. Ces êtres intermédiaires ouvrent les portes d’un monde de réalités parallèles, d’artifices et de leurres : des visages tombent en éclats, des artefacts s’aiment, des portraits génératifs se composent et se décomposent face au spectateur.

Catherine Ikam et Louis Fléri, considérés comme des Pionniers dans le domaine des nouvelles technologies et de l’art numérique, s’interrogent depuis les années 1990 sur la perception de la réalité et de l’identité. Convaincus que l’artifice et les leurres sont au coeur de notre société, ils inventent des environnements virtuels, sculptent des espaces imaginaires et mentaux en perpétuelle évolution. Ils créent ensemble “des artefacts porteur de sens”, c’est à dire des objets artificiels mais qui émeuvent le public et le regard.

« Jai toujours aimé jouer avec l’apparence des choses. Je me suis demandé quelle image de nous-mêmes nous renvoient les différentes technologies qui nous entourent. Est-elle construction ou destruction de notre identité ? J’ai essayé d’intégrer les technologies à mesure de leur apparition pour explorer tous les aspects possibles du visage humain. Mes premières installations ont consisté à capter le plus de visages possibles puis de les mettre en scène sous diverses formes. A chaque fois, il s’agissait de mettre en scène l’illusion d’une rencontre, soit avec soi-même soit avec des personnages virtuels mais d’une rencontre truquée qui n’aboutissait jamais vraiment et conduisait, à chaque fois, à une frustration et donc à un désir renouvelé.» Catherine Ikam

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