james bond 007
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A l’occasion des 50 ans de James Bond et de la sortie de Skyfall, 23ème opus de la saga, le Touquet-Paris-Plage rend hommage à ce héros!

A l’occasion des 50 ans de James Bond et de la sortie de Skyfall, 23ème opus de la saga, le Touquet-Paris-Plage rend hommage à ce héros qui fit ses premiers pas dans la ville dans le roman « Casino Royale ».

Cette année, l’inusable James Bond fête ses 50 printemps cinématographiques. L’occasion de rappeler aux fans du monde entier que ce héros créé en 1952 par l’écrivain Ian Fleming, habitué de la station, fit ses premiers pas au Touquet-Paris-Plage dans le roman « Casino Royale » avant de prendre vie à l’écran en 1962 sous les traits de Sean Connery dans « James Bond contre Dr No ».

Le Touquet « Royal »

La première aventure de 007, « Casino Royale », fut écrite en 1952. James Bond y affronte, au casino de Royale-les-Eaux, l’agent Le Chiffre, qui travaille pour le Smersh, le service de contre-espionnage soviétique. On y retrouve tous les embryons ou éléments qui seront la marque de fabrique de 007, un héros Touquettois devant l’éternel : l’élégance britannique, les belles femmes, les voitures rutilantes, les élégantes demeures ou propriétés, le golf, le polo, l’équitation, les gadgets, les casinos et le jeu …

Royale-les-Eaux située « Au Nord de Dieppe », créée dans le but de « détourner de Deauville et du Touquet » les gros joueurs de Casino et « située prés de l’embouchure de la Somme, là ou le relief du Littoral attend de s’élever depuis les plages sablonneuses de la Picardie méridionale jusqu’aux falaises du Pays de Caux, Royale-les-Eaux avait comme un destin similaire à celui de Trouville ».

Ian Fleming égrène les comparaisons et joue au grès des pages à comparer Royale-les-Eaux et le Touquet-Paris-Plage, allant même jusqu’à jouer d’y inscrire « Le Touquet tua Royale à petit feu ». D’autres références au Touquet Paris-Plage, à son style et à ses principales attractions se succèdent : « Le casino Royale ne manquait pas d’allure avec sa façade baroque inspirée du Negresco. Quelque chose lui évoquait l’élégance et le luxe victoriens (…) il semblait à la Société des Bains de Mer de Royale que le Touquet voisin allait devoir rendre une partie du trésor (…) un banco de 32 millions … On n’avait pas misé autant à une table de baccara depuis 1950 à Deauville. L’établissement concurrent, le Casino de la forêt au Touquet, ne s’était jamais approché de ce montant ».

Hôtel Hermitage, Casino de la forêt, dunes … qui peut contester que Royale-les-Eaux, cette cité balnéaire imaginaire, créée par l’écrivain britannique Ian Fleming s’inspire plus que fortement du Touquet Paris-Plage et est sa « petite soeur jumelle », copie conforme de la célèbre station du Pas-de-Calais.

D’ailleurs, comment en aurait-il pu en être autrement alors qu’Ian Fleming en était l’un des plus fervents habitués ? Pour preuve, son portrait trône toujours fièrement dans la galerie des portraits de l’Hôtel Westminster avec comme dédicace « Sometimes I’m east, sometimes I’m west ».

Le 11ème roman « Au service secret de sa Majesté », publié en 1963 et adapté au cinéma en 1969, va consacrer Royale-Les-Eaux comme étant le Touquet Paris-Plage, tant les points communs sont uniques et précis : « Bordée de belles pelouses, sur lesquelles tranchaient des massifs tricolores de salvias, d’alysses et de lobélies, la promenade de Royale-les-Eaux, longue de huit kilomètres, était jalonnée de drapeaux – et sur la plage – la plus grande du nord de la France – les tentes multicolores se pressaient en bataillons serrés … ». La description se poursuit d’éléments qui vont définitivement confirmer qu’Ian Fleming décrivait le Touquet en parlant de Royale : « Autour de la piscine de dimensions olympiques, des hauts parleurs … ». Tous les Touquettois, historiens ou non, ne peuvent oublier La piscine olympique, elle fut construite en 1930 par l’architecte André Bérard, mesurait 66,6 mètres de longueur et 25 mètres de largeur, c’était la plus grande d’Europe ! Des fêtes nautiques et des défilés de mode y étaient organisés. Inaugurée en 1931 et alimentée d’eau de mer filtrée, elle contribua fortement à la réputation du Touquet ! Rares sont les stations qui disposent d’un tel équipement (et de plus est, en bord de mer !) et le fait qu’Ian Fleming en parle expressément dans la scène d’introduction de son ouvrage n’est pas anodin !

« De la plage, et plus spécialement des trois terrains de jeux : « Joie de vivre », « Hélio » et « Azur », montaient des cris d’enfants … » ; Quelle station balnéaire dispose de trois clubs de plage avec ses trois mêmes noms ! Aujourd’hui encore, les enfants peuvent s’inscrire à « Hélio » ou à « Joie de vivre », deux des six célèbres clubs de plage touquettois !

A plusieurs reprises, les trajets en voiture de James Bond, sont l’occasion pour Ian Fleming de faire part de sa grande connaissance des « us et coutumes » de la Côte d’Opale et du Touquet. Ainsi, parlant de James Bond : « Il roulait entre Abbeville et Montreuil, sur la Nationale 1, route rapide mais morne, qu’empruntent les touristes anglais pour rentrer chez eux par les Silver City Airways et l’aéroport du Touquet, ou par le ferry boat de Boulogne ou de Calais1 ».

Les liens étroits entre le « Jardin de la Manche » et James Bond ne s’arrêtent pas aux romans. Sean Connery, qui deviendra célèbre en incarnant pour la première fois l’agent britannique dans « James Bond contre Dr No » en 1962, signera son contrat pour le rôle à l’hôtel Westminster ! Décidemment, 007 est vraiment né au Touquet ! Il y laissa d’ailleurs sa photo dédicacée qui siège encore fièrement dans la galerie des portraits avec la dédicace suivante « Thanks to the memory ! » –