Laurent Millet “les enfantillages pittoresques”

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Laurent Millet
Laurent Millet

La Ville d’Angers présente au musée des Beaux-Arts, du 17 mai au 16 novembre 2014, une exposition consacrée à l’artiste Laurent Millet, en partenariat avec La Galerie Particulière, à Paris qui l’expose du 6 mai au 14 juin.

Dans son travail de photographe et de plasticien, Laurent Millet (né en 1968), compose les chapitres d’une encyclopédie imaginaire, peuplée d’objets qu’il construit dans des décors naturels ou dans son atelier. Ses assemblages sont des hybrides d’objets traditionnels, scientifiques, architecturaux, aussi bien que d’oeuvres d’artistes dont il affectionne le travail.

De quoi s’agit-il ? De sculpture ? De dessin ? De bricolage ? D’installation ? L’artiste met en place des « machineries poétiques » qu’il photographie ensuite, et cette image finale vient justifier toutes les étapes qui l’ont précédée. À sa façon, s’appuyant plus souvent sur une certaine érudition de sa maladresse que sur son habileté, il s’efforce de questionner les images : celles qu’il produit, et celles qui, latentes, attendent dans le paysage, dans les objets, d’être éveillées. Il se penche ainsi sur leurs modes d’apparition, leur persistance, leur nature concrète, leur identité incertaine. D’un point de vue général, la notion de série est importante dans le travail de l’artiste. Elle le structure en profondeur. Certaines sont conçues comme des voyages (Petites machines à images), d’autres comme des variations (les Monolithes), d’autres comme des façons de mettre en valeur des rapports différents entre des objets (Derniers jours d ’Emmanuel Kant), ou comme un assemblage d’images aux identités distinctes, mais unies par un même rapport au paysage (Les Tempestaires). Au travers des séries parfois distinctes formellement se distinguent deux grandes familles d’images : l’une entretenant des contacts étroits avec le paysage, l’autre puisant son inspiration dans de nombreuses références au dessin, replacées dans des environnements plus intimistes, plus repliés sur eux-mêmes, presque abstraits. Regroupant pour la première fois plus de 200 oeuvres , l’exposition d’Angers retracera le parcours de Laurent Millet de 1997 à 2013 : photographies pour la plupart, trois vidéos et une sculpture.

L’exposition s’articule en trois espaces thématiques dans lesquels sont regroupés des chapitres ou des séries qui se complètent ou se répondent. La Galerie particulière s’attachera plus particulièrement dans son exposition « Laurent Millet, Somnium », aux thèmes de la ligne et de la transparence.

Laurent Millet est représenté par La Galerie Particulière à Paris, la Robert Mann Gallery à New York, et la galerie Spectrum à Saragosse. Il a exposé en France et à l’étranger (USA, Espagne) et son travail est présent dans de grandes collections publiques et privées en France et aux États-Unis.

L’EXPOSITION

200 oeuvres seront présentées dans l’exposition, photographies pour l’immense majorité, ainsi que 3 vidéos et une sculpture. La scénographie a été confiée à Pascal Rodriguez. L’exposition s’articule en 3 espaces dans lesquels sont regroupés des chapitres ou séries qui se complètent ou se répondent. Si l’exposition commence par les séries les plus anciennes dans le temps et se termine par les plus récentes, il n’y a pas de fil chronologique directeur, mais plutôt des échanges ou des dialogues thématiques ou formels.

Laurent Millet 

Laurent Millet est né en 1968. Il vit et travaille à la Rochelle. Il est titulaire d’un DNSEP et a été l’assistant de Lucien Clergue et de Jean Dieuzaide. Son travail est représenté par La Galerie Particulière à Paris, la Robert Mann Gallery à New York et la galerie Spectrum à Saragosse. Il a exposé en France et à l’étranger (USA, Espagne) et son travail est présent dans de grandes collections publiques et privées en France et aux USA. Plusieurs monographies sur son travail ont été éditées. Il enseigne à l’école supérieure des beaux-arts d’Angers.

COMMISSARIAT DE L’EXPOSITION : Christine Besson, conservateur en chef aux musées d’Angers
SCÉNOGRAPHIE : Pascal Rodriguez
GRAPHISME : Marion Solvit et Nosoda

Musée des Beaux-Arts d’Angers
14, rue du musée – Angers
www.musees.angers.fr