Hé oh la gauche ! Hé oh nous sommes là !

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Hé oh la gauche
Hé oh la gauche

Hé oh la gauche ! lancé par Stéphane Le Foll, Hé oh la gauche est en recherche et développement !

De fait ils n’étaient que cinq sur scène : Stéphane Le Foll (Agriculture), Najat Vallaud-Belkacem (Education), Marisol Touraine (Santé), le radical Jean-Michel Baylet (Aménagement du territoire), et l’écologiste Emmanuelle Cosse (Logement). D’autres ministres et secrétaire d’état étaient eux dans la salle et ont rejoint les 5 pour la photo officielle de famille soir une dizaine de membres du gouvernement dans la salle, dont Patrick Kanner (Ville, jeunesse) et Jean-Vincent Placé (Réforme de l’Etat).

Au menu de ce meeting : Compter les troupes et faire le point sur le trou béant laissé dans les rangs du PS et des sympathisants de gauche après ces quatre années de gouvernement socialiste. Le PS, qui a perdu les deux tiers de ses adhérents en dix ans selon les derniers chiffres  approximatifs  donnés par son Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis,  ne compterait plus que 100 000 adhérents. Et d’ici la fin avril, quelques 26 000 d’entre eux pourraient être radiés, faute d’avoir réglé leur cotisation depuis plus de deux ans, ajoute Le Figaro…

Hé oh la gauche ! Organisé hier soir à la faculté de médecine de Paris par Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement s’était fixé pour objectif de défendre quoi qu’il en soit le bilan de François Hollande et de mettre en marche sa candidature pour un 2e mandat. Ce sont quelque 650 militants qui, répondant à cet appel, sont venus entendre que «Tout va bien dans le meilleur des mondes du Parti Socialiste ».

Premier impact de cette soirée, l’expression « hé ho » du collectif « Hé ho la gauche », est devenue virale ce lundi matin sur Twitter et a fait rire les réseaux sociaux.

Manuel Valls, qui n’était pas présent, a déclaré : “J’encourage les initiatives comme celle d’aujourd’hui. “Le mot gauche est un beau mot qu’il faut pleinement porter, mais une gauche qui réforme est une gauche qui assume pleinement sa responsabilité de l’exercice du pouvoir”, a-t-il ajouté, un Manuel Valls en déplacement au Mont Saint-Michel et se trouvant ainsi éloigné du lancement à Paris de l’initiative “Hé oh la gauche”. Emmanuel Macron qui n’était pas invité, en a profité pour faire un tour en province. « Je suis de gauche, c’est mon histoire, mais la gauche aujourd’hui ne me satisfait pas », martelait-il encore dimanche soir sur Arte.

Mettre en exergue ” il faut être “fier” du bilan du quinquennat et rappeler que “la gauche et la droite, ça n’est pas la même chose”, c’est refaire le même programme que celui qui, jusqu’à ce jour, n’a pas tenu la route. Scepticisme aussi du côté des frondeurs, absents de la réunion : «Si on veut réveiller la démocratie, si on veut redonner la parole aux Français, ça n’est pas en se réunissant entre soi. C’est peut-être en organisant des primaires ouvertes de toute la gauche», a commenté lundi matin Christian Paul.

De fait, si les résultats avaient été là,  tout ce “Hé oh la gauche” n’aurait pas eu lieu d’être, mais les seuls convaincus de leurs résultats sont les membres du gouvernement qui, eux, ne subissent pas directement toutes les problématiques qu’ont engendré  ces soient-disant réformes qui n’ont fait que compliquer la vie de millions d’individus. “Si nous voulons gagner (à la présidentielle) nous devons d’abord regarder en face notre bilan et le regarder la tête haute. Moi je n’ai pas renoncé à la victoire en 2017” a envoyé Marisol Touraine, la ministre de la Santé, et Patrick Kanner, le ministre de la ville, d’ajouter devant une audience acquise à la cause. “Il faut qu’il soit candidat. C’est le début de la campagne. C’est bien de réveiller les copains et de réveiller la gauche“. Stéphane Le Foll eut le mot de la fin de ce “Space évènement” : “Nous ne sommes pas dans une situation facile. La France se redresse mais les Français ne le voient pas encore. Et à bientôt pour faire gagner la gauche en 2017“.

Aujourd’hui ce n’est pas la gauche qu’il faut remobiliser, car cela risque de prendre un certain temps, aujourd’hui ce qu’il faut, c’est changer tout ce délire permanent de politiciens qui se prennent pour les dieux du stade, mais qui n’arrivent même pas à finir une course tant leur manque d’audace et d’idées est terrifiante.

Pour améliorer l’emploi et la vie des autres il suffirait de changer l’état d’esprit de l’Ursaff, du Pôle emploi, de l’administration, de les rendre performant en leur donnant les moyens de l’être. Chaque jour nous passons un temps incroyable à remplir de la paperasse qui mine les esprits et qui n’apporte aucun résultat. Ce n’est pas que la chasse aux fraudeurs qui relancera l’économie pas plus que le bla bla bla du Medef qui passe son temps à tirer la couverture à lui, c’est la mise en place d’actions qui favorisent la gestion des entreprises.

Les français sont un peuple travailleur, créateur d’entreprises, innovateurs, qui sont gérés et éreintés par des politiques qui ne voient en permanence que le haut de la montagne, les lobbies, mais jamais ceux qui bougent, ceux qui font que la France continue d’exister. Hé oh la gauche ! Hé oh nous sommes là ! Ouvrez les yeux, Mesdames et Messieurs, les gouvernants !