Exposition Jeunes talents de l’Ecole de Condé et Vincenzo Marsiglia

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    Camille Devallois

    Pour la troisième édition de Jeunes Talents, la Galerie Charlot invite deux étudiants de l’Ecole de Condé, Camille Devallois et Charlotte Delmon de l’atelier de Pascal Pillard. A côté des dessins des Jeunes Talents, la Galerie expose pour la première fois en France les travaux numériques de Vincenzo Marsiglia, artiste d’origine italienne.

    VINCENZO MARSIGLIA

    Les installations et les miroirs de Vincenzo Marsiglia semblent matérialiser la théorie des espaces hétérotopiques de Michel Foucault. Selon Foucault sont hétérotopiques «les espaces qui ont la propriété d’être en rapport avec tous les autres emplacements, mais sur un mode tel qu’ils suspendent, neutralisent ou inversent l’ensemble des rapports qui se trouvent, par eux, désignés, reflétés ou réfléchis». (M. Foucault, 1984)

    Par un jeu de renvois et d’interactions, Vincenzo Marsiglia crée un espace irréel derrière une surface ou à travers une projection et le transforme en lieu réel, connecté, en dialogue avec l’espace autour.

    Illusion ou réalité….confusion, désordre ou image contrôlée…? Les oeuvres de Vincenzo Marsiglia nous plongent dans ce sentiment interrogateur, «où se trouve la frontière entre l’espace réel et l’espace illusoire…?»

    CAMILLE DEVALLOIS

    Jeunes Talents

    Camille Devallois nous ouvre son univers, un monde onirique, où prédominent les thèmes du conscient et de l’inconscient, de l’ombre et de la lumière, du matériel et de l’immatériel. Les pantins, souvent féminins, nous dévoilent leurs âmes, leurs phantasmes, leurs peurs au travers d’un trait singulier et rigoureux. Ces personnages, ces fantômes, se cachent parfois derrière une image symbolique, maisons, cheveux, masques… La finesse et la délicatesse de ce trait conjuguent simplicité et profondeur.

    CHARLOTTE DELMON

    Jeunes Talents

    Charlotte Delmon dépeint un monde humain quotidien et familier. Elle rend hommage aux usagers du métro, ces « praticiens ordinaires de la vie quotidienne » (Marc Augé, 1986). Dans son texte «Un ethnologue dans le métro», Augé réfléchissait sur le rapport entre intimité et public dans ce contexte particulier. Interactions, attitudes d’attente, préoccupations, regards, mouvements, émotions, prennent vie au travers du regard de Charlotte sous un coup de crayon hyperréaliste, n’épargnant aucun détail. Cette réalité, qui par sa familiarité quotidienne nous est devenue transparente, nous fait prendre conscience de la variété humaine et de sa richesse.

    • Expositions du 21 Novembre au 21 Décembre 2012

    Galerie Charlot