“Conscience” de Fabio Deronzier

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- Fabio Deronzier - peinture -
- Fabio Deronzier - peinture -

Exposition du 19 janvier au 26 janvier 2016
Vernissage le jeudi 21 janvier 2016, de 18h à 21h

L’avant-garde… Avant tout… Avant tout le monde.
C’est en compagnie du jeune artiste plasticien Fabio Deronzier, que la galerie French Arts Factory entame cette nouvelle année artistique.

Le jeune et talentueux artiste peintre Fabio Deronzier nous invite à découvrir son univers à travers un voyage, son voyage, que parsèment des chemins sans fin dans des paysages vierges. Ils peuvent être parcourus ou pas par nos semblables, errants, derniers ou premiers représentants d’une humanité désorientée.

Entre égarement et lucidité, l’artiste lause éclater sa puissance créatrice de façon éclatante. Le meilleur des deux mondes : et si les personnages de Fabio se transformaient en messagers, symboles de la dernière ou de la première empreinte humaine.

Artiste pluridisciplinaire, formé aux Beaux-Arts et passionné de peinture, de photographie, et de vidéo d’art, Fabio Deronzier reste très marqué par l’oeuvre de Turner, de Friedrich et par la philosophie romantique, tout en conjuguant notre époque, au prisme de sa sensibilité artistique. Fabio Deronzier traite de manière lucide ses thèmes de prédilection : l’abandon, l’égarement, la solitude.

«Formés de masses, de béances, de souffles, de télescopages, les mondes colossaux de Fabio Deronzier font vivre des forces qui, malgré leur fixation sur la toile, continuent longtemps de se déchaîner. Souvent des personnages lilliputiens, isolés ou en grappes, apparaissent, peinant à trouver une place. Dans ces milieux élémentaires, quasi minéraux, où les tensions primitives se condensent, fondent, implosent ou se désagrègent dans un chaos tellurique, l’esprit humain ne touche plus sa mesure…

Les couleurs ont la sobriété et la rudesse des éléments ; le grain se fait fluide, rugueux, nervuré ; la touche tour à tour enlevée, concentrée, diaphane, agressive. Pourtant à travers le travail de Fabio Deronzier, bien plus que le simple prolongement des fascinations du 19e siècle, on sent résonner les inquiétudes et peut être les désespérances du nôtre. Après que l’humain ait ouvert toutes les boîtes de Pandore, il se tient, microscopique mais digne, bien délimité et bien formé au centre de la toile, parfaitement résigné, comme un à-côté dévoyé retournant à sa nature première, en phase terminale d’une maladie incurable qui s’appellerait la Conscience.»

Galerie French Arts Factory
vemoulin@frenchartsfactory.paris
19, rue de Seine – 75006 Paris

www.frenchartsfactory.paris