kate barry
kate barry

Lorsque les yeux d’un photographe se ferment à jamais, c’est plus qu’un regard qui cesse de briller, c’est une étoile qui s’arrête de scintiller dans le monde de la photographie. L’étoile Kate Barry s’est brutalement éteinte il y a un peu moins d’un an.

Londonienne née en 1967, Kate Barry, diplômée de l’école de la Chambre syndicale de la haute couture parisienne a commencé par être styliste ; elle débute sa carrière de photographe en 1996. Sa première exposition a lieu au Japon, à la Bunkamura Gallery de Tokyo en 2000.

Quelques années plus tard, en 2003, elle réalise la photo hautement symbolique de l’association Ni putes ni soumises. Ensuite, les expositions s’enchaînent : « Cornered, portraits-paysages » à la galerie Léo Scheer à Paris en 2005 et l’année suivante dans la Basilique de Sant’Alessandra à Fiesole en Italie, puis une autre exposition de 40 portraits réalisés au Marché International de Rungis, dans le cadre des 40 ans de Rungis.

Enfin, en 2009 et en 2010 une exposition de portraits au Mori Art Museum de Tokyo. Elle collabore avec les plus prestigieux magazines, comme Elle, Elle Japon, Paris Match, Figaro Madame, L’Express Styles, Sunday Times Magazine, Telegraph Magazine12,Cosmopolitan France, Crash, D magazine, Amica, Vogue (anglais et allemand) ou encore Vogue France.

Elle prête également son talent à la réalisation de nombreuses couvertures de disques pour des auteurs compositeurs et interprètes tels que France Gall, sa première commande pour son premier album sans Michel Berger13, Raphael, Piers Faccini, Jane Birkin, Marie Espinosa, Lara Fabian, Calogero, Carla Bruni.

Ses dernières années ont été très productives, réalisant, en 2011, pour la série « Empreintes » le portrait filmé de l’écrivain Philippe Djian. L’année suivante, elle publie un livre associant essai et photographies en collaboration avec l’écrivain Jean Rolin intitulé Dinard, Essai d’autobiographie immobilière aux Éditions de la Table ronde.

Et en 2013, elle expose Actrices lors du premier festival international de photographie Kyotographie à Kyoto15 puis, à Paris, une exposition intitulée Point of View – portraits/natures mortes.

La femme était son modèle fétiche et come elle l’avouait elle –même : “La photo pour moi, c’est toujours de créer un univers autour des femmes”. Fille de la comédienne et chanteuse Jane Birkin et du compositeur John Barry, Kate laisse derrière elle un héritage artistique tout en talent, technique et sensibilité. Kate n’était pas seulement une « Fille de… », c’était une artiste à part entière.

« Actrices »,

une exposition en Hommage à Kate Barry

produite par l’Institut français,

au Festival international du film de Rome

L’exposition rassemble 25 portraits d’actrices, françaises pour la plupart, ayant tissé un lien fort avec l’Italie ou originaires de ce pays.

Exposition du 16 au 25 octobre 2014

Le site de l’Institut français : institutfrancais.com